Indiana loupe le coche : défaite à Milwaukee, on repassera pour le Top 8…
Le 27 mars 2015 à 04:17 par Bastien Fontanieu
Ne pas gâcher les bonnes occasions, ne pas gâcher les bonnes occasions, ne pas… Les Pacers savent très bien que cette course aux Playoffs est tendue, mais leur dernier match n’a pas vraiment aidé leur dossier printanier : défaite face aux Bucks, 111 à 107.
Il fallait confirmer cette belle victoire face aux Wizards, un retour héroïque dans les dernières minutes pour déprimer John Wall et sa bande. Il fallait se débrouiller sans David West, victime d’une réaction allergique, probablement aux systèmes hideux imposés par Randy Wittman. Il fallait surtout battre des Bucks peu convaincants, vainqueurs certes face au Heat sur un miracle signé Kris Middleton, mais battus sur 6 de leurs 7 dernières rencontres. Dernier duel de la division après avoir remporté 2 des 3 premiers opus, ce match abordé par les Pacers devait commencer sérieusement. Du genre, éviter qu’Ersan Ilyasova se sente dans son jardin et plante 17 points à 7/8 au tir dans… le premier quart, pour donner 20 points d’avance aux siens après 12 minutes de jeu seulement. Lents, passifs, fatigués par le match précédent du côté de la Maison-Blanche, les soldats de Frank Vogel courront après le score tout au long de la partie, pas le meilleur des jeux à proposer face à des Bucks qui rongent chaque possession comme Dion Waiters et une horloge de 24. Résultat, même si la paire Hill-Miles se prenait pour la fameuse fratrie des ‘Splash Brothers’ ce jeudi (50 points à 10/18 du parking pour les deux), il n’y avait pas grand chose à faire. Certainement pas quand Ersan plante 34 points au final, quand les Bucks, qui n’ont pas marqué plus de 110 points dans le temps réglementaire depuis 50 ans plus d’un mois en claquent 111 et que ça tire à 48% de la forêt du Wisconsin.
Résultat, au-delà de cette rencontre, qui comme vous pouvez l’imaginer était follement excitante, c’est surtout la mauvaise opération réalisée par les Pacers qui fait froncer les sourcils. Boston ? Perdu contre Miami. Charlotte ? Perdu contre Brooklyn. Avec la possibilité de repasser devant les petits hommes verts du Massachusetts et remporter un joli match à l’extérieur, Roy Hibbert et ses copines ont finalement loupé leur virage et pourraient vite en payer les conséquences. En effet, si le calendrier à venir est des plus abordables (Hornets, Knicks et Pistons en 10 jours), comment réagir si Indiana foire ses 3 prochaines rencontres ? Au menu, tiens tiens, les Mavericks certes qui viennent visiter le BankersLife Fieldhouse, mais ensuite des déplacements à… Brooklyn et Boston ! Les joies du calendrier NBA, qui nous réserve un drame d’ampleur internationale à la veille des Playoffs. Ces deux rencontres devront impérativement être gagnées par les serviteurs de Paul George, car pour rappel ceux-ci terminent leur saison avec un trio d’enfer : Thunder, Wizards et Grizzlies. Sachant que Washington aura à coeur de se rattraper et que le Thunder sera en mission (sans parler des Grizzlies, dont le jeu ne change pas qu’on soit le 15 avril ou le 6 août), les défaites seront difficiles à accumuler chez les Pacers. Les défaites de peu, comme hier soir par exemple.
En neuvième position actuellement, Frank Vogel et sa troupe devront regarder Brooklyn et Charlotte jouer ce vendredi, avec la possibilité de leur passer devant. Il devra croiser les doigts pour que LeBron (face aux Nets) et Wall (face aux Hornets) ne déconnent pas avant leur weekend : un comble dans l’Indiana…
Source image : fantasywired.com
