Stephen Curry compte martyriser les ficelles jusqu’à l’hospice : objectif 45 ans pour « Baby Face » ?

Le 02 mars 2015 à 11:47 par Benoît Carlier

Mauvaise nouvelle pour tous les meneurs aux chevilles frêles et aux bras trop courts, Stephen Curry devrait continuer d’enfiler ses perles du centre-ville encore quelques années sur les parquets de la NBA. Le Californien ne se fixe pas de limite pour tenter de battre le record de Ray Allen au nombre de bombas envoyées en carrière, et ce, pour notre plus grand plaisir.

Considéré par beaucoup comme le candidat numéro 1 au trophée Maurice Podoloff devant James Harden, Russell Westbrook et LeBron James cette saison, « The Human Torch » n’est qu’au début de son règne dans la Grande Ligue et il ne voit pas de raison d’y mettre fin rapidement. À 26 ans, Steph Curry enchaîne sa sixième saison parmi l’élite, sa deuxième en tant que All-Star. Et depuis quelques problèmes de cheville lors de la saison 2011-2012, le produit formé à Davidson n’a plus guère d’excuses pour aller toquer à la porte de l’infirmière des Warriors pendant la saison.

« J’espère au moins jouer jusqu’à mes 38 ans et ça représente beaucoup d’années, beaucoup de voyages et beaucoup de sacrifices pour ma famille, » déclarait Stephen Curry. « Ensuite, j’aimerais passer du temps avec mes enfants qui auront bien grandi d’ici là et profiter de la vie en dehors des parquets. Je veux continuer à être impliqué dans le basket mais le coaching ne m’intéresse pas vraiment surtout si je joue aussi longtemps que je le souhaite. »

Champion du monde avec le Team USA en compagnie de son « Splash Bro » cet été, Steph Curry a beaucoup d’ambitions et compte bien continuer à remplir sa vitrine de trophées. Selon ses estimations, il lui reste donc au moins 12 ans pour réussir les 1887 tirs primés qui le séparent encore de « Jesus Shuttlesworth », le sniper le plus prolifique de l’histoire de la NBA avec 2973 assassinats de ficelles à son actif. Sur la route de ce record, il devrait rapidement croiser et dépasser Dell Curry, son père, qui avait joué jusqu’à ses 37 ans pour 1245 triples.

Contrairement à Derrick Rose ou Russell Westbrook, le jeu de « Baby Face Killer » ne repose pas sur des pénétrations périlleuses au sein d’une forêt de bras. Un bon point pour lui qui devrait lui permettre de finir ses jours le plus tard possible au sein de la Grande Ligue avec peut-être, allons-y, quelques poils au menton.

Source : SI.com

Source image : warriorsworld.com