Brandon Knight lesté à Phoenix, Michael Carter-Williams pour le remplacer : vrille totale à l’Est !

Quelle fin de mercato agitée à quelques secondes du terme de la deadline ! Les doigts en feu sur son clavier, le Woj nous a rapporté de multiples chamboulements entre les deux Conférences antagonistes de notre si chère NBA. Parmi les diverses turbulences, un glissement des plaques tectoniques a grandement frappé les franchises du Nord des Etats-Unis où de multiples cartes ont été redistribuées… Accrochez-vous, c’est un joli bordel.

Alors que Goran Dragic venait tout juste d’obtenir gain de cause en allant se dorer la pilule sur les plages floridiennes de Miami, l’insider annonçait à la vitesse de la lumière que les Milwaukee Bucks venaient de tout faire exploser au cœur de leur paisible Wisconsin. En substance, Brandon Knight est envoyé sur le champ dans l’Arizona et sera aussitôt remplacé à la mène par… Michael Carter-Williams des Sixers, ce-dernier lui même accompagné par Tyler Ennis et Miles Plumlee, deux pièces laissées pour compte et ne servant plus à grand chose dans les plans de Jeff Hornacek à Phoenix. Séisme de grande magnitude tout de même chez les Cerfs car on les imaginait capables de tout sauf de tourner les talons à leur meilleur élément cette saison. Aux portes de sa première sélection au All-Star Game, Knight faisait la pluie et le beau temps dans le système de Jason Kidd, s’imposant d’ailleurs comme le joueur le plus complet et appliqué de son armada, actuellement classée sixième à l’Est. Avec 17,8 points, 5,4 passes décisives et 4,3 rebonds de moyenne en 52 titularisations, le natif de Miami de 23 ans entame, certainement un peu déçu, le troisième chapitre de sa jeune carrière et goûtera donc aux joies éduclorées de servir de doublure à Eric Bledsoe de la Conférence Ouest.

Pour schématiser, voilà ce que donne ce transfert :

• Brandon Knight (ex-Bucks) file aux Phoenix Suns.
• Tyler Ennis et Miles Plumlee (ex-Suns) débarquent à Milwaukee.
• Michael Carter Williams (ex-Sixers) atterrit à son tour dans le Wisconsin.

De l’autre côté, le tout aussi juvénile Carter-Williams, longtemps évoqué dans les rumeurs de transfert ces derniers temps, écope de sa place à Milwaukee et pourrait dès cette saison montrer de quel bois il se chauffe, placé en tête de lice d’un groupe ambitieux qui ira se frotter aux autres grosses cylindrées du circuit. Si son acclimatation risque de prendre un certain temps, avant qu’il ne prenne réellement ses marques dans cette nouvelle terre d’asile, MCW va subir de plein fouet un choc thermique important. Passer d’une écurie où l’on joue principalement pour perdre à un espiègle vivier de talents en pleine croissance ne va pas être de tout repos pour le sophomore du Massachusetts. A l’ancien Net du New Jersey et dorénavant maître à penser de cette cohorte de Daims de réitérer son discours pétri de confiance et d’abnégation à son nouveau poulain qui ne devrait pas tarder à débarquer en ville. Ouais, quelques mouchoirs et quelques cachets d’aspirine lui seront nécessaires…

I can’t lie I’m shocked. I love this city thank you for everything. I can honestly say I gave it my all. I wish Philly nothing but the best

— Michael Carter-Willi (@MCW1) 19 Février 2015

Je ne vais pas vous mentir, je suis choqué… J’aime cette ville, merci pour tout. Je peux dire honnêtement que je lui ai donné le meilleur de moi-même. Je ne peux souhaiter que du bien à Philly et aux Sixers.

Deal gagnant-gagnant pour les deux franchises, Phoenix et Milwaukee ? Il serait encore bien tôt pour le dire, étant donné la violence que l’information a due générer au sein des deux clans. Les Suns perdent deux meneurs pour en rapatrier un autre qui devra s’entendre d’emblée avec un “mini-LeBron” qui croyait alors recevoir les pleins pouvoirs. Nouvelle culture de jeu, nouveaux enjeux à assimiler pour l’ami Brandon ; c’est pas vraiment gagné. Quant aux Bucks, situation similaire avec la transition de MCW à soigner dans les plus brefs délais. Oui, “Good Lord” comme dirait Wojnarowski…

Source texte : Yahoo! Sports

Source image : Bill Streicher-USA TODAY Sports