Briseurs de rêves : Draymond Green, Tony Allen ou Tim Duncan pour le titre de Défenseur de l’Année ?

Le 14 févr. 2015 à 14:51 par David Carroz

Alors que le All-Star Weekend est l’occasion de voir des matches où Carlos Boozer ne serait pas plus ridicule que les autres en défense, TrashTalk profite de cette pause pour faire un points sur la course aux trophées de fin de saison, et particulièrement pour celle du Defensive Player of the Year. Place à ces joueurs insupportables pour leurs adversaires qui refusent de voir leur vis-à-vis mettre un panier. Deux joueurs se détachent de la meute.

Tony Allen : 75% des voix chez TrashTalk

Depuis des années, le chien de garde de Memphis est considéré comme l’un des meilleurs – le meilleur ? – défenseur extérieur de la Ligue. Saison après saison, il continue de se coltiner le top-scoreur adversaire sans être capable ou presque de peser de l’autre côté du parquet. Et s’il joue autant, c’est bien que son abnégation défensive est supérieure à celle de ses contemporains. Les Grizzlies sont l’équipe qui encaisse le moins de points dans la Ligue (95,7), et le 10ème meilleur intercepteur en NBA n’y est pas étranger.

Draymond Green : 25% des voix chez TrashTalk

Si les Dubs semblent encaisser beaucoup de points (99,6), c’est surtout parce qu’ils jouent à un rythme élevé. En effet, Golden State est la franchise la plus efficace défensivement puisque les hommes de Steve Kerr n’encaissent que 97,3 points par 100 possessions, et cela malgré les absences répétés d’Andrew Bogut. La principale raison ? L’éclosion de Draymond Green. Il est le ciment qui lie l’ensemble des joueurs des Warriors de ce côté du parquet. Bon contreur (1,4) et intercepteur (1,6), il apporte son énergie défensive rencontre après rencontre, sans jamais se relâcher. Capable de défendre aussi bien sur les ailiers forts que sur les meneurs, il rappelle Dennis Rodman dans sa période Pistons, avec certes moins de rebonds, même si ses 6,7 prises défensives sont loin d’être ridicules. Le favori pour le titre de Defensive Player of the Year de l’autre côté de l’Atlantique.

Tim Duncan : Mention honorable

Les années passent et Tim Duncan demeure toujours une véritable force défensive. Si Kawhi Leonard est appelé à devenir le leader de ce côté du parquet dans les années à venir, c’est encore Timmy qui régale cette saison, surtout que le MVP des Finales 2014 est longtemps resté sur le flanc. Avec 1,9 contre, 1 interception et 7,4 rebonds défensifs par match en seulement 30 minutes, il figurera probablement une fois de plus au sein d’une All-Defensive Team à la fin de l’exercice, et cela pour la 15ème fois de sa carrière. Huge.

DeAndre Jordan : Mention honorable

Oui, DeAndre Jordan est l’un des meilleurs contreurs (second avec 2,4 blocks) de la Ligue. Oui, il est également le meilleur rebondeur (13,8) et le deuxième en terme de nombre de prises défensives (9,2). Mais les Clippers sont l’une des pires défenses de la saison en encaissant 100,7 points par match (22ème) et seuls les Cavaliers sont moins efficaces de ce côté du parquet parmi les équipes en position de se qualifier en PlayOffs (104,4 points pour 100 possessions contre 105,1). Alors Doc Rivers a beau nous sortir ses plus beaux slogans pour nous vendre ses joueurs, ce n’est pas suffisant. Et tant pis si le coach de L.A. trouve que c’est scandaleux.

Anthony Davis : Mention honorable

Un monstre. 2,7 contres (leader NBA) et 1,5 interception par match, plus 7,6 rebonds défensifs. Difficile de faire mieux. Mais à l’instar de DeAndre Jordan, c’est le côté collectif qui va pénaliser Anthony Davis dans sa quête du titre de Defensive Player of the Year. Les Pelicans sont encore moins efficaces que les Clippers en défense, puisqu’ils encaissent 105,8 points pour 100 possessions. Pas brillant, surtout quand on a une raquette où Omer Asik peut épauler “Unibrow”.

D’autres joueurs ne déméritent pas et devraient certainement recevoir des voix en fin de saison, comme Marc Gasol ou Klay Thompson, mais Draymond Green et Tony Allen qui sont leurs coéquipiers semblent avoir pris beaucoup d’avance sur leurs concurrents. À moins que James Harden ne réalise la surprise avec ses 2 interceptions par rencontre et la 8ème place des Rockets (100,3 points pour 100 possessions) dans l’efficacité défensive. Cela couronnerait ses progrès monstrueux.

Source image : hoopshabit.com, www.japantimes.co.jp, http://sportige.com, montage TrashTalk


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