Plan à 5 : qui remportera le titre de Coach of the Year entre Kerr, Bud, Casey, Kidd et Joerger ?

Le 13 févr. 2015 à 18:39 par AlexB

Branle-bas de combat chez TrashTalk à l’occasion de la trêve du All-Star Weekend et à l’heure des analyses de mi-saison pour les titres qui récompenseront les meilleurs éléments de cette saison, un vote a donc été effectué dans le plus grand secret. La rédaction a mis la chaudière en route et c’est maintenant une fumée blanche qui s’échappe. Place aux résultats. Habemus coacham.

Mike Budenholzer : 66% des votes chez TrashTalk

L’homme qui a su transcender les Atlanta Hawks qui étaient jusqu’à maintenant abonnés aux éliminations au premier tour des PlayOffs. Les Hawks sont l’équipe surprise de cette saison puisqu’ils sont les leaders de la conférence Est et comptent le plus de victoires au classement général (43) à ce stade de la saison. Un succès total pour Bud pour seulement sa deuxième année à la tête d’une équipe. Mais le bougre a été à bonne école puisqu’il a passé 18 ans aux Spurs dont 16 en tant qu’assistant de Gregg Popovich. Il a certainement dû emporter quelques systêmes texans dans ses valoches puisque le jeu proposé par Atlanta est assez similaire à celui de San Antonio. Ajouter ce type de système à une équipe qui joue ensemble depuis pas mal de temps s’avère concluant. Reste à savoir comment la machine va continuer jusqu’aux PlayOffs, mais sauf catastrophe ils devraient participer à la course au titre. Mike Budenholzer est déjà bien placé pour celui du coach de l’année.

Avantage : domination dans sa conférence

Désavantage : Steve Kerr est historique pour sa première saison

Steve Kerr : 20% des votes chez TrashTalk

Il est le premier coach rookie à avoir gagné 21 de ses 23 premiers matches. Sa troupe de Warriors est à la lutte avec les Hawks pour la première place au classement général. Golden State est l’équipe qui a perdu le moins de matches cette année (9). Emmenés par leur duo Curry-Thompson, ils sont l’équipe qui score le plus avec 110,6 points inscrits par match et remportent en moyenne leurs rencontres par 10,9 points. Ce ratio les met en course pour le titre honorifique, d’équipe la plus dominante de l’histoire, excusez du peu. Steve Kerr est assurément un des grands favoris pour le titre du meilleur coach cette saison.

Avantage : plus de 82% de victoires jusqu’à maintenant

Désavantage : Atlanta surprend son monde

Jason Kidd : 7% des votes chez TrashTalk

On l’a pris pour un fou. De par ses statistiques tout au long de sa carrière de joueur. Quand il a décidé de sauter le pas et devenir coach juste après avoir raccroché les sneakers. Quand il a décidé de quitter les Brooklyn Nets après les avoir redressés d’un bien malheureux début de saison dernière, et quand il a signé aux Milwaukee Bucks. Il y a de quoi en renverser son jus de fruits sur le parquet. Promis au bas de classement cette année encore, Milwaukee est l’autre équipe surprise de cette saison, et sans des Hawks qui surnagent, Jason Kidd serait sûrement bien plus haut placé dans les prétendants au titre de meilleur coach. Il a su tirer parti du faible niveau de la conférence Est pour mener son équipe à un bilan de 30-23 à la trêve. Bien installée à la 6e place avec des poursuivants loin derrière, ces Daims pleins d’avenir peuvent dérouler tranquillement en laissant les projecteurs tournés sur les Hawks. Et si la surprise pour le titre de coach de l’année venait de là ?

Avantage : un classement inattendu

Désavantage : du très lourd en face avec autant ou moins d’expérience

Dave Joerger : mention honorable

Voilà un coach moderne, l’ancien coordinateur défensif a remplacé Lionel Hollins depuis deux ans maintenant. Il a permis aux Oursons de passer de la 24e équipe en termes d’éfficacité défensive en 2010 à la 2e place en 2013, grand adepte des statistiques appliquées – c’est la raison pour laquelle l’encadrement de Memphis l’a préféré à Hollins – il avait pour mission de faire passer un cap aux Grizzlies, bien qu’Hollins les ait hissés en finale de conférence pour la première fois de leur histoire. Pour le moment, ça a l’air de marcher puisque Memphis et Golden State se tirent la bourre à la tête de la conférence Ouest. La franchise du Tennessee a remporté 39 matches en 53 rencontres et pourraient jouer les perturbateurs au printemps, avec en figure de proue son secteur intérieur. Si le jeu offensif reste efficace, ils peuvent espérer de belles choses.

Avantage : un collectif expérimenté

Désavantage : un jeu moins sexy que ses concurrents

Dwane Casey : mention honorable

Le défi de Casey cette année était de prouver au monde de la NBA que le beau parcours des Raptors l’année dernière n’était pas un coup de bol. Mission accomplie cette année encore, les Raptors sont deuxièmes à l’Est alors qu’il a fallu composer avec l’absence de DeRozan, leur leader offensif, pendant plus de deux mois pour une blessure à un adducteur. Casey a su insuffler un esprit dans cette équipe qui se cherchait, c’est encore un peu faible et trop irrégulier pour espérer un titre mais ils pourraient devenir des candidats sérieux à l’avenir.

Avantage : il a prouvé qu’il n’était pas un imposteur et savait tenir une équipe

Désavantage : l’équilibre est fragile

C’est donc le coach des Hawks qui l’emporte haut la main à la mi-février, ses concurrents directs n’ont pas démérité et il est de rigueur d’adresser une mention à d’autres candidats. Par exemple Terry Stotts qui réalise une bonne saison avec Portland (troisièmes à l’Ouest). Il est également de bon ton de mentionner un autre coach qui a obtenu également 7% des votes, en l’occurrence Brian Shaw qui, il est vrai, mériterait une distinction s’il parvient à garder sa place jusqu’à la fin de la saison. 


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