Cercle vicieux : Derek Fisher fait face à une crise de flemmingite aigüe dans ses rangs

Le 25 janv. 2015 à 19:24 par Benoît Carlier

En arrivant à la tête des New York Knicks cet été, Derek Fisher ne s’attendait probablement pas à un tel fiasco pour sa première expérience de coaching parmi l’élite. Il avait sûrement encore moins prévu d’avoir à faire à des ados que l’on doit réveiller le matin pour qu’ils ne soient pas en retard à l’école.

Derek Fisher est de la vieille école. Drafté en 24ème position de la Draft de 1996 par les Los Angeles Lakers, il a eu la chance d’évoluer sous les ordres de Phil Jackson dans l’une des équipes les plus dominantes de l’histoire de la NBA. Le meneur de formation garde cinq bagues de champion en souvenir de cette époque dorée. Aujourd’hui, le voilà head coach à son tour, au sein du plus mauvais bilan de la conférence Est (8-37), derrière Philadelphie. C’est évidemment le pire début de saison de l’histoire de la franchise new yorkaise, et Coach Derek a particulièrement du mal à garder ses troupes concentrées à l’approche de chaque nouveau match. C’est ce qui l’a le plus surpris depuis sa prise de fonction, l’été dernier.

« Ce qui me vient tout de suite à l’esprit [quand on lui demande quelle a été sa plus grande surprise cette saison, ndlr], c’est qu’il faille encore motiver les joueurs à un tel niveau. C’est quelque chose qui nous était interdit à nous, joueurs arrivés dans la ligue en 1996. À l’époque, si tu n’étais pas motivé, tu ne jouais pas. En tant que coach, je dois maintenant trouver les leviers à actionner pour motiver mes gars à jouer un match. Chose que je faisais par moi-même lors de mes 18 ans de carrière en tant que joueur. C’est un secteur qui continue d’évoluer et je suis sans cesse en train de chercher la manière de motiver mes joueurs. »

À la décharge des Knickerbockers, les temps sont particulièrement durs à New York. Car en plus d’un hiver particulièrement précoce sur la côte Est des États-Unis, les Knicks enchaînent les défaites plus que jamais auparavant. Cette saison, ils ont déjà réalisé une série de 10 revers de rang, puis une autre de 16 L consécutifs qui s’est stoppée mi-janvier. Durant cette dernière, jamais New York n’a mené après un quart-temps. Mais ceci ne doit pas justifier le comportement des joueurs de la Grosse Pomme qui sont avant tout des joueurs professionnels payés très généreusement pour exercer leur métier de basketteur.

Espérons pour Derek Fisher que la récente série de trois victoires d’affilée (oui, oui, exactement, vous avez bien lu) permettra de redonner un peu de baume au cœur à ses joueurs pour trouver la force de se lever le matin sans appuyer sur Snooze à cinq reprises. À l’instar de Langston Galloway et Lance Thomas, les derniers venus à New York ont la hargne et « Melo » les a récemment pris en exemple pour illustrer l’agressivité et l’envie que doivent afficher les Knicks en rentrant sur le terrain chaque soir de match.

Source : New York Post

Source image : AP via New York Post


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