Bilan de mi-saison, édition Kings : merci Vivek pour avoir tout foutu en l’air…!

Le 23 janv. 2015 à 18:35 par Leo

La barre des 41 matches joués est presque dépassée, l’occasion parfaite pour réaliser un premier diagnostic de chaque franchise après une demi-saison digérée ! Direction la Californie où nous attend l’analyse du bilan en demi-teinte des Kings de Sacramento…

L’état des lieux

Il y eu bien des péripéties et de l’eau qui a coulé sous les ponts à Sacto (16-26) depuis le titre de champion remporté à la Summer League de Vegas. Du vraiment bon et du très mauvais. Pour commencer la saison, 11 victoires ont été glanées sur les 24 premiers matches. Plus qu’honorable nous direz-vous, un bilan flatteur qui laissait présager de la suite dans les idées pour une franchise, véritablement fâchée avec la rigeur la saison dernière. Toute l’écurie s’était retroussée les manches, chacun prêtant une attention toute particulière à l’autre et une envie commune de briller était palpable dans la lecture des bons résultats des débuts. Darren Collison s’était bien acclimaté à sa nouvelle escouade, Ben McLemore et Ray McCallum prenaient très à cœur le rôle qui leur était assigné, Rudy Gay soignait même ses sélections de tirs et son adresse pendant que l’ogre DeMarcus Cousins trucidait à la machette les raquettes de la Ligue. Oui, mais ça c’était avant que ce-dernier ne soit mis en quarantaine après avoir choppé un virus des plus coriaces et, qu’en son absence regrettée, que leur désormais ancien mentor, autrement dit Mike Malone, ne soit balancé dans le camion-poubelles par sa hiérarchie à la mi-décembre. Plutôt radical pour détruire une alchimie de groupe qui a nécessité près de 2 ans de préparation et d’engueulades non ? Tyrone Corbin ayant repris les rênes du coaching depuis cette ‘cassure’ bien plus dramatique pour la franchise que prévue, les Kings restent sur une série mitigée de 12 revers en 17 confrontations ! Les mauvaises habitudes refont leur apparition et l’exécution collective d’un bout à l’autre des parquets en a sérieusement pris un coup. La punition est donc logiquement sévère pour DMC et consorts : retour à la case départ sans même plus pouvoir rêver à quoique ce soit, si ce n’est une place un minimum réconfortante au All-Star Game pour leur franchise player… Fiou, une gabegie sans nom.

Il a assuré : DeMarcus Cousins

23,9 points, 12,6 rebonds, 48,4 % au tir et 3,3 passes décisives en 29 games disputés cette saison. Telles sont les statistiques impressionnantes de l’ami DeMarcus cette année, des perfs qui ont surtout confirmé et mis en valeur la bonne marche en avant de son équipe jusqu’au changement d’entraîneur critiquable de décembre. Dommage que l’ancien de Kentucky ait dû se réfugier à l’infirmerie pendant une douzaine de rencontres, un contre-temps fâcheux qui est venu à son tour enrailler la dynamique positive de départ et son rayonnement personnel aux yeux des fans. De plus, travaillant jour après jour sur lui-même afin de s’éviter de quitter prématurément le terrain à cause de gênantes fautes techniques à répétition, espérons simplement que justice soit respectée pour ce bon vieux DeMarcus Cousins et qu’il s’envole pour New York avec le gratin de la NBA en février. Ce serait un moindre mal pour l’ensemble de son oeuvre et de ses progrès depuis son retour médaillé avec Team USA cet été.

Il a abusé : Vivek Ranadivé, proprio de la franchise

Alors lui, il mériterait vraiment une bonne paire de claques. Un solide coup droit/revers à une main des familles. En effet, Vivek Ranadivé, nouveau CEO indien de la franchise des Kings, a eu un fulgurant éclair de génie en évinçant Mike Malone du coaching staff à une dizaine de jours de Noël, chose qui a profondément déréglé l’ordre établi dans le vestiaire alors serein de son équipe en progression. Faut dire qu’en le remplaçant par le miteux Corbin, tout allait rentrer dans l’ordre. Ou presque : les joueurs retombent dans leur travers et tout est à refaire. Habile Emile…! En tout cas, pour l’arrivée “d’un chef d’orchestre” de renom qui fera danser les Kings comme à leur grande époque des années 2000, il peut chercher et chercher encore…

L’action de la saison

Et la suite ?

Continuez à travailler et se satisfaire, même à contre-cœur, d’une nouvelle saison blanche pour redessiner les différents automatismes en interne. L’effectif au complet est tout sauf dégueulasse, la marge de progression demeure assez vaste et encore exploitable. Un nouveau coup sur le marché des transferts ne serait pas de trop dans le but de récupérer potentiellement un ou deux poissons qui se respectent ; la franchise possède quelques pièces qui pourraient faire l’affaire. En un mot, le plus difficile restera de retrouver cette confiance en leurs capacités, entraperçue le sourire aux lèvres dès le lancement des hostilités. Ne pas se désolidariser à cause des caprices de la direction : il faudra donc s’entêter à bosser encore plus dur qu’avant et ne pas tenir compte des turbulences qui agitent sans cesse cette écurie toujours en quête d’une véritable identité. Bilan projeté : 31-51.

Source image : 2015newyear.org


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