Bilan de mi-saison, édition Bucks : les Daims plus dangereux que prévu

Le 23 janv. 2015 à 13:37 par David Carroz

Milwaukee Bucks

La barre des 41 matches joués est juste dépassée, l’occasion parfaite pour réaliser un premier diagnostic de chaque franchise après une demi-saison digérée ! Direction Milwaukee, où les Bucks de Jason Kidd en ont surpris plus d’un.

L’état des lieux

Avec 21 victoires et autant de défaites, les Bucks sont à l’équilibre. Une surprise pour une franchise qu’on attendait en difficulté cette saison encore, malgré la draft de Jabari Parker (12,3 points à 49%, 5,5 rebonds et 1,7 passe en 29,5 minutes). Ce dernier s’est par ailleurs blessé et son année rookie est déjà terminée avant même qu’il puisse mettre en avant l’étendu de son talent. Cela n’a rien changé à la dynamique de l’équipe qui était à 12-12 avant son absence, 9-9 depuis. Il faut dire que Jason Kidd s’appuie avant tout sur un collectif et sur la polyvalence de ses joueurs pour faire avancer ses troupes. Avec 9 mecs à plus de 20 minutes de temps de jeu et le seul Brandon Knight au-delà des 30, chacun peut apporter son écot. Et c’est ce qui permet aux Bucks de dépasser les attentes, même s’ils profitent également de la faillite d’autres franchises à l’Est ou d’une première de partie de saison difficile pour d’autres. Peu importe, ils font plaisir à voir grandir.

Il a assuré : Brandon Knight

Avant la saison, on imaginait bien Kendall Marshall prendre le poste de meneur titulaire au sein d’une équipe jeune et en construction. Mais Jason Kidd a préféré miser sur Brandon Knight, grand bien lui en a pris. Celui qui était jusque là connu uniquement pour avoir été méchamment postérisé (pour ne pas dire mis à mort) par DeAndre Jordan fait aujourd’hui parler de lui pour son talent. Avec 18,2 points à 44,5% dont 39,6% depuis l’enclos autour du stade, 5,1 passes et 4,2 rebonds, l’ancien joueur des Pistons réalise la meilleure saison de sa carrière. Lui qui avait déjà fait un bond en avant en arrivant aux Bucks l’an dernier confirme cette progression, en ajoutant un bilan collectif de meilleur facture. Avec un coach qui connait le poste 1 mieux que quiconque, il dispose d’un bon professeur pour continuer son développement. Cela est valable également pour Giannis Antetokounmpo (11,7 points à 49,7%, 6,1 rebonds, 2,1 passes), qui lui aussi s’améliore tranquillement, à toutes les positions sur le parquet.

Il a abusé : Larry Sanders

Après une saison 2013-14 compliquée entre les blessures et Marie-Jeanne, on attendait Larry Sanders au tournant. Avec le plus gros salaire de la franchise (11 millions de dollar par saison jusqu’en 2017-18), il nous devait une revanche. Finalement, c’est l’inverse qui se produit. Titulaire en début de saison, il a aujourd’hui disparu de la circulation. Incapable de justifier l’investissent placé en lui, on ne remarque même pas son absence, Zaza Pachulia faisant au moins aussi bien que lui. Ce n’est pas difficile non plus, avec 7,3 points à 50%, 6,3 rebonds et 1,4 block, il est bien loin de faire l’unanimité. Sans compter que son attitude laisse encore à désirer. Absent pendant plusieurs jours pour des raisons qui sont longtemps restées inconnues, on a appris en début de semaine que Larry allait repasser par la case suspension pour 10 matches. La raison ? Smoke the weed -everyday – don’t smoke the seed – no way. Cela explique probablement son manque d’implication et de motivation. Défoncé, tout est plus difficile. Si bien qu’aujourd’hui un buy-out est évoqué.

L’action de la saison

Et la suite ?

Dans une conférence Est faiblarde, il ne va pas falloir s’aligner sur les équipes du bas de classement mais maintenir un rythme positif, malgré les déboires avec Sanders et les blessures de Jabari Parker ou dans une moindre mesure Kendall Marshall. Avec les Hornets et les Pistons qui reviennent fort, il va falloir se battre jusqu’au bout pour garder un spot en PlayOffs, même si la lutte sera moins chaude qu’à l’Ouest. On a envie d’y croire. Bilan projeté : 41 victoires pour 41 défaites.

 

Source image : www.vaguebuttrue.com


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