Bilan de mi-saison, édition Celtics : Danny Ainge veut faire passer Sam Hinkie pour un petit joueur
Le 20 janv. 2015 à 15:16 par David Carroz
La barre des 41 matches joués est presque dépassée, l’occasion parfaite pour réaliser un premier diagnostic de chaque franchise après une demi-saison digérée ! Direction Boston, où Danny Ainge a décidé de montrer ce que tanker signifie à Sam Hinkie.
L’état des lieux
Avant le début de saison, on se demandait ce que les Celtics allaient faire de Rajon Rondo. La réponse est maintenant connue, puisque le meneur, dernier rescapé du titre de 2008, a fait ses valises pour Dallas. En échange, tous les joueurs récupérés ont été dégagés contre des tours de draft ou des cacahuètes. Si bien que les Celtics sont clairement en mode reconstruction, avec option tanking. Avec 13 victoires pour 26 défaites, ils sont 13ème à l’Est et 26ème de la ligue, mais les derniers mouvements ne sont pas allés dans le sens d’une amélioration sur le court terme. Que la période du Big Three parait loin…
Il a assuré : Jared Sullinger
Difficile de trouver un vrai motif de satisfaction. Attention, les joueurs font de leur mieux, mais le talent reste limité au sein de l’effectif de Brad Stevens. Mais si on doit en sortir un du lot, Jared Sullinger nous vient à l’esprit. Avec le départ de Jeff Green, il est désormais le meilleur scoreur des Celtics avec 13,9 points à 45,1% dont 31,5 à 3 points. Le Kevin Love du pauvre est également le meilleur rebondeur à Boston, avec 8,1 prises par match. Malheureusement, comme l’ancien des Wolves, sa défense laisse perplexe. À ses côtés, les jeunes Tyler Zeller (9,3 points à 58%, 5,2 rebonds) et Kelly Olynyk (11,3 points à 51,1% et 35,8% de loin et 5,4 rebonds) montrent qu’ils ont leur place en NBA pour être productifs en joueurs complémentaires. Sauf qu’aucun des 3 intérieurs n’est apte à protéger le cercle ou à être un vrai point d’ancrage offensif. Que des role players, parmi lesquels Sullinger est le plus mature.
Il a abusé : Danny Ainge
Fans des Celtics, il serait temps d’arrêter de tout laisser passer à Danny Ainge. Oui, il a réussi un coup de maître à l’été 2007 pour faire venir Kevin Garnett et Ray Allen pour accompagner Paul Pierce et remporter le titre dans la foulée. Mais depuis, qu’a-t-il fait de bien ? Pas grand chose, désolé de vous décevoir. Et plus le temps passe, plus il désosse l’équipe. Certes, les C’s disposent de 11 premiers tours de draft sur les 4 prochaines années, mais d’ici là, le temps risque d’être long dans le Massachusetts. Et encore faudra-t-il les rentabiliser, sinon l’opération tanking aura échouer. On reparle dans quelques années du concours Ainge/Hinkie pour savoir lequel aura planté sa franchise et lequel l’aura ramenée au sommet.
L’action de la saison
Instant nostalgie…
Et la suite ?
Comme déjà évoqué, il faut s’attendre à une fin de saison compliquée pour les Celtics. Les joueurs d’expérience sont de moins en moins nombreux au sein de l’effectif, et rien en garantit que Danny Ainge ne poursuive pas dans cette voie. Malheureusement pour lui, Boston a déjà pris du retard dans sa course aux dernières places, mais un effort bien senti et un peu de chance à la loterie peuvent leur permettre de croire en Jahlil Okafor. Beaucoup de défaites à venir, encore plus que lors de la première partie de l’année. Moche. Bilan projeté : 22 victoires pour 60 défaites.
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