Macauley Culkin likes this : Lance Stephenson risque de passer Noël tout seul, à la maison

Le 22 déc. 2014 à 17:56 par Ludovic

Début de saison pourri par une blessure à l’aine, des statistiques bien en deçà de ce qu’il a pu produire à Indiana et un bilan famélique en comparaison du potentiel de sa nouvelle franchise : non, Lance Stephenson n’a pas été gâté en cette nouvelle saison. L’aurait-il mérité ?

Le recrutement hype de l’été en Caroline du Nord a accouché d’une grosse déception. 10,2 points à 38%, 6,8 rebonds et 4,8 passes décisives sont des statistiques honorables, mais pas quand on est payé plus de 27 millions de dollars sur trois ans. Surtout, le bilan prometteur de Charlotte la saison passée s’est effondré : 8 victoires et 19 défaites, dernière position de la division Southeast derrière Orlando. Pour un effectif comptant en ses rangs Al Jefferson et Kemba Walker c’est difficilement compréhensible : on vous parle pas d’Henry Sims et Jakarr Sampson.

Plutôt que d’améliorer l’équipe, Born Ready semble la plomber et les rumeurs commencent à circuler, les mêmes qui avaient détruit le collectif d’Indiana en fin de saison passée. Le natif de Brooklyn serait ingérable, une plaie à encadrer et à côtoyer. Mis sur le marché, le joueur pourrait ainsi voir son passage dans la franchise de Sa Majesté comme la plus courte collaboration de sa carrière. La décision de s’en séparer apparait comme lourde de sens, puisqu’on sait que Charlotte, qui n’est pas une ville considérée comme un gros marché, peine à séduire les agents libres et ce sont surtout les dollars qui avaient fait signer Al Jefferson en Caroline du Nord, tout comme Lance Stephenson cet été. Néanmoins, chercher activement à faire partir ce dernier pourrait mal passer aux yeux des joueurs susceptibles de porter l’emblème du frelon : quelle légitimité l’organisation pourra tirer du fait de proposer un gros contrat à un joueur (2 ans garantis, la 3ème année en option) pour le dégager à la première difficulté survenue ?

On n’en sait rien, mais Steve Clifford a écarté le joueur lors des deux dernières rencontres des Hornets et… surprise ! Deux victoires, certes contre des équipes aux bilans faméliques (76ers et Jazz), mais deux victoires quand même ! Selon les fameuses sources proches de l’équipe, le joueur se serait d’ailleurs clashé avec ses partenaires, ce qui aurait poussé le coach à faire des reproches à ses titulaires et vétérans, notamment celui de ne pas avoir su intégrer le jeune arrière pour en faire un pilier de l’équipe et de la rotation. En même temps, dur de leur en vouloir sans mode d’emploi.

D’ailleurs en parlant de mode d’emploi, le joueur n’est pas exactement une première main, et il se murmurait que la franchise qui l’avait pris tout neuf lors de la Draft 2010 était susceptible de le récupérer en SAV. Le propriétaire avait même donné son accord en donnant toute sa confiance au GM Larry Bird sur le coup. Il faut dire que conjugué à la blessure de Paul George, le départ de Lance Stephenson a fait mal au secteur offensif de l’équipe. Pourtant, les joueurs actuels de l’effectif ne partageaient pas le même enthousiasme et l’idée de voir le souffleur d’argent récupérer un coin du vestiaire ne leur plaît que moyennement. Interrogés par Marc Stein d’ESPN sur un possible retour de l’enfant prodigue, pas un n’a souhaité glisser un petit mot sympa, signe que l’ambiance entre les deux parties est plutôt froide.

C’est maintenant aux Hornets de décider quoi faire du cas social joueur. Accepter de l’échanger pour une contrepartie bien en dessous de sa réelle valeur, lui donner une autre chance ou attendre la deadline de février ? Lance Stephenson risque dans tous les cas de passer Noël en solitaire, à l’image du personnage joué par Macauley Caulkin dans « Home Alone ». Par contre, là, on ne donne pas cher de la peau des casseurs flotteurs. 

Source : ProBasketballTalk

Source image : SportSpyder