Les Knicks des 70’s à l’honneur dans “When The Garden Was Eden” : aux racines de la grandeur du MSG

Le 15 déc. 2014 à 19:24 par Leo

Qu’ils gagnent ou qu’ils perdent, les Knicks de New York jouissent d’une notoriété perpétuelle, due notamment à la ville attrayante pour laquelle ils jouent mais aussi grâce à une salle devenue mythique où toutes les stars les plus “gratinées” viennent y afficher leur minois le plus soyeux. Or, avant l’ère dorée des années 70, le Madison Square Garden était loin de pouvoir être considérée comme étant “la Mecque du basket”, ce temple bruyant et sacré pour tout passionné de la balle orange qui vient y clamer sa passion dévorante depuis les tribunes…

Avec When The Garden Was Eden, fruit d’un véritable travail d’orfèvre sur le glorieux passé de son équipe de toujours, le Knickerbocker Michael Rapaport (Escrocs mais pas trop, Hitch) passe derrière la caméra afin de nous téléporter 40 ans en arrière, à l’heure où les New York Knicks dominaient la NBA sur tous les fronts. Ainsi, au moyen d’une focalisation personnalisée sur les différents protagonistes de cette escouade mémorable, titrée à deux reprises en 1970 et 1973, l’oeuvre explique comment s’est construite l’alchimie victorieuse de cette ravissante franchise new-yorkaise qui lui a offert un rayonnement mondial dont le Madison Square Garden profite et incarne de nos jours. Si, à l’époque, cet antre n’attirait qu’une audience exclusivement masculine et désintéressée de venir assister en masse à une rencontre de la NBA, on entrevoit alors le basculement opéré dans les consciences des fans, éperdument séduits par les figures charismatiques des Willis Reed, Walt Frazier, Phil Jackson et Bill Bradley, pour ne citer qu’eux. Ceux-ci apportant une touche colorée à la narration en mettant des mots sur les images d’archives diffusées à l’écran, le spectateur découvre émerveillé le secret de la réussite d’un melting pot conquérant, d’un groupe d’hommes dirigés d’une main de maître par Red Holzman, donnant ses premières lettres de noblesse à toute une cité pluriculturelle qui s’est identifiée à leurs fascinants exploits.

Aujourd’hui, bien que le parfum de la gagne semble toujours autant fuir ces Knicks de New York 2.0, leurs oppositions avec les autres écuries de la NBA sont toujours un événement majeur à ne louper sous aucun prétexte, surtout quand on a la chance d’aller les observer au Madison Square Garden, cette arène mythique où la moindre jubilation de la foule semble littéralement nous arracher le cœur…

Source image : Tribeca Film Festival