Et une victime de plus pour Stephen Curry : game-winner de malade face au Magic !

Le 03 déc. 2014 à 09:16 par Giovanni Marriette

Les Warriors continuent leur chemin en tête de la Conférence Ouest (15-2) et chaque soir, les “Splash Brothers”, Stephen Curry en tête, maltraitent les défenses adverses à grands coups de triples enfilés comme des perles. Face à Orlando hier, “Baby Face” a encore passé un level dans l’humiliation de défense, à savoir plier le match grâce à son talent, face à des joueurs d’Orlando pourtant valeureux jusque-là…

Flash-back : le Magic mène de deux points (97-95) après 47 minutes et 50 secondes d’une rencontre disputée, marquée par les grosses perfs côté Magic de Victor Oladipo (27 points, 4 rebonds, 4 assists) et, plus surprenant, de Kyle O’Quinn (21 points, 11 rebonds). Côté Warriors, c’est comme souvent grâce au talent offensif de la paire d’arrières locale que la marque est alimentée. Pour tuer le match, le jeune Elfrid Payton tente une pénétration sauvage dans la raquette de “gé-esse”mais malheureusement pour lui et sa tignasse, sa prise de risque ne paye pas et la gonfle atterrit dans les mains de “Hot Sauce Curry” avec quelques secondes à jouer au chrono…

La suite est aussi prévisible que le duel entre un tueur sadique muni d’un pic à glace et une blonde siliconée qui se dirige bêtement au dernier étage de sa baraque… Curry remonte le terrain en faisant danser Tobias Harris, ralentit à hauteur de l’histoire de sa vie, à savoir la ligne à 3 points, feinte le départ à droite (où l’on se rend compte du talent défensif du pauvre Harris) et envoie une grenade qui finira bien évidemment dans le cercle… +1 Warriors, 2 secondes à jouer mais le match est plié. Mareese Speights est lui aussi plié mais en deux, l’Oracle Arena explose une fois de plus et Orlando vient s’ajouter à la liste des victimes d’un mec déjà parmi les meilleurs shooteurs de l’histoire à même pas 27 balais.

Dommage pour le Magic mais une preuve de plus que sans la roublardise due à l’expérience, le talent et l’envie parfois ne suffisent pas. Surtout lorsqu’en face, un joueur semble avoir écrit le scénario d’une action avant même de la commencer. Et sinon, un Hack-A-Bogut ça valait peut-être pas mieux ?

source : nba.com / YouTube

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