Râteau dès le premier rencard : Isaiah Thomas a recalé Danny Ainge en début d’intersaison

Le 01 déc. 2014 à 21:16 par Clément Hénot

Isaiah Thomas était très courtisé lors de cette free-agency. Nombreuses étaient les franchises qui lui tournaient autour alors qu’il évoluait chez les Kings. Normal, “tout ce qui est petit est mignon” nous direz vous, et vous n’auriez probablement pas tort étant donné le potentiel du lutin qui, comme toute meuf un peu précieuse consciente de ses atouts, en profite pour faire tourner le plus de têtes possible.

S’il fait aujourd’hui la pluie et (surtout) le beau temps sur le banc des Suns en tant que sixième homme, Isaiah thomas aurait bien pu être un Celtic. Le premier coup de téléphone qu’il a reçu pendant l’intersaison venait bien de Boston, et c’était bien Danny Ainge qui se trouvait de l’autre côté du fil. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’idée de rejoindre le Massachusetts a fait plus que heurter le feu-follet, impressionné par Mr. Ainge et ses rumeurs de transferts incessantes.

“C’était complètement fou car je jouais un match ce soir là. J’ai vérifié ma boîte vocale juste après, j’avais un message et c’était Danny Ainge. Ça m’a choqué car Danny Ainge est une star et les Celtics sont une franchise mythique. Il était vraiment intéressé par ma venue, et moi j’étais intéressé par n’importe quelle équipe qui s’intéressait à moi. Mais aujourd’hui, les Celtics ont fait leur chemin et j’ai fait le mien.”

Si l’on a finalement la certitude qu’Isaiah Thomas s’est bien comporté comme une allumeuse durant l’intersaison, il a finalement rallié Eric Bledsoe et Goran Dragic pour former une ligne arrière pour le moins explosive au pays du cactus. Et s’il a reconnu ses difficultés d’adaptation, le métronome microscopique se satisfait tout de même de sa situation.

“Mes coéquipiers sont des gars très biens, l’organisation est vraiment top et le style de jeu pratiqué ici me convient parfaitement. Ce sont les raisons principales pour lesquelles j’ai choisi Phoenix, ça met mes forces en lumière car je peux scorer et shooter, et que je fais partie du gros point fort de l’équipe : la ligne arrière.”

Thomas a tout de même dû revoir ses stats et son temps de jeu à la baisse avec Phoenix, lui qui ne score plus que 15.5 points contre 20.3 l’an passé. L’adaptation se poursuit donc pour l’homme qui n’avait pas le droit de serrer la main de Chris Paul selon DeMarcus Cousins.

Quoi qu’il arrive, Isaiah Thomas se serait retrouvé au sein d’une traction arrière bien fournie à Boston avec Rajon Rondo, Avery Bradley et Marcus Smart déjà en postes. Il a quand même plus de chances d’atteindre les PlayOffs avec Phoenix…

source image : Bob DeChiara | USA Today

source texte : Real GM | Boston Globe