L’Avis du Psy – S02 Épisode 4 : “J – pas longtemps” avant la dépression de Brett Brown …

Le 28 nov. 2014 à 18:10 par Giovanni Marriette

l'avis du psy

4ème édition de l’Avis du Psy session 2014-15, l’occasion cette semaine d’accueillir toute une brouette de petits nouveaux. Torche humaine, bâton de dynamite à deux doigts de péter ou encore coaches se demandant bien dans quel cirque ils sont tombés, les patients de la semaine ont tous de sacrés problèmes à régler. On note aussi la présence de deux français, mais pour des raisons complètement différentes. Enfin, un homme sous le feu des projecteurs s’empare aujourd’hui de la place de patient number one, une place que personne aujourd’hui ne semble en mesure de lui discuter. Amis médecins, amis de la profession, veuillez prendre vos bloc-notes, le bulletin du psy le plus renommé au monde (au moins dans sa tête) est dans les bacs. Bon appétit.

PlaceJoueurCompte-rendu des visites

10°

  Flip SaundersFlip SaundersIl ne sait plus où il en est le Flip. Au départ engagé par les Wolves pour exercer le métier de headcoach NBA, il se retrouve cette saison à un poste de surveillant de lycée, entouré par une bande de gamins pré-pubères qui forment les Wolves version 2014-15… Complètement dépassé par les évènements, celui qui aimait jadis taper la carte avec ses joueurs est aujourd’hui submergé par les lol, mdr et autres snapchat de son équipe… L’alerte au Psy a donc été lancée quand l’un des assistants de Saunders l’a vu débarquer à un entraînement casquette à l’envers, le jogging rentré dans les chaussettes Tacchini. Oui Flip Saunders a voulu devenir jeune pour se faire entendre, mais malheureusement il n’a réussi qu’à se transformer en jeune loubard des années 90. Quelques vannes et quolibets plus tard, le patient du Minnesota a donc débarqué au cabinet, histoire d’échanger sur cette péripétie. Un Yop, une partie de Sonic et un skeud de Biggie plus tard, il était déjà reparti pour de nouvelles aventures. Avec Banga bien sûr. Putain d’époque…

Boris Diaw     Boris DiawAlerte Glen Davis pour le Psy TrashTalk ! Thanksgiving oblige, Babac s’était mis sur son 31 d’estomac hier soir, au cœur d’un repas de famille un peu trop fourni. Le résultat ? 4 kilos pris en une soirée seulement et un Boris Babacar qui débarque tout honteux au cabinet ce matin, effrayé à l’idée de se présenter ce soir devant un Pop convalescent et surtout gêné de ne plus rentrer dans sa tenue de match… Le Psy ayant bien compris que la nourriture représentait un problème profond pour son patient, il a ainsi pu échanger quelques heures avec lui concernant cette addiction nocive. S’en suivit pour mettre un terme à l’entretien une ordonnance salée (malgré le trop-plein de sel dans le corps de Boris) à respecter à la lettre : eau plate, pamplemousse et poisson blanc pendant 5 jours, sous risque de grosse sanction de la part de la balance officielle… VI-GI-LANCE !

Raymond FeltonRaymond Felton Tant qu’à parler de bouffe, le Psy a tenu à recevoir Raymond juste après le Bibendum Boris. Un peu interpellé dans un premier temps de le voir cirer le banc malgré son retour aux affaires à Dallas, quelle ne fût pas sa surprise quand il aperçut l’ancien meneur des Knicks se descendre un Big Tasty au bout du banc des Mavs, et cela en plein troisième quart-temps ! Apparemment pas gêné de concurrencer Nicky Minaj pour l’award du plus gros boule de l’année aux States, “l’autre Ray-Ray” est en train de se griller tout seul alors qu’il devrait redoubler d’efforts (et non-pas de formes) pour se faire sa place. Grosse grosse engueulade donc de la part du Psy, saoûlé de devoir perdre son temps devant des mecs incapables de se retenir dès qu’ils voient une plaquette de beurre… De toute façon, le gars est prévenu, à partir de 3 X devant le L, le Psy ne reçoit plus.

Mark Cuban   Mark CubanOn commence à le connaître le Marco… Jamais avare d’un bon mot ou d’une punchline inutile pour faire parler de lui, le proprio des Mavs a cette fois-ci franchi une étape supplémentaire sur l’échelle du “lolesque” en proposant un redécoupage des conférences pour je cite “ré-équilibrer les forces”. Le Psy se devait de ramener l’hurluberlu sur Terre sauf qu’une fois arrivé au cabinet, ce dernier avait tout l’air de croire dur comme fer à son fabuleux projet… Le chef de clinique eu alors cette idée lumineuse et ingénieuse en rentrant dans le jeu de son riche patient. Il lui proposa de faire venir gratuitement Stephen Curry, leBron james et Anthony Davis à Dallas l’an prochain, histoire également ré-équilibrer les forces. C’est donc un Mark Cuban tout sourire qui quitta le cabinet peu avant l’heure de l’apéro, tombé bêtement dans le panneau et donc déjà pressé d’être à l’année prochaine… Pas moyen de s’en débarrasser autrement.

Andrei KirilenkoAndrei KirilenkoGrosse déprime pour la plus dangereuse arme de destruction massive russe jamais vue en NBA. Benché vulgairement par “Layonelle Hollins”, le All Around des Nets devrait bientôt aller voir ailleurs si la vodka est meilleure et cette situation le tracasse… En effet, il aurait confié au Psy préférer se mettre au bowling avec Andrew Bynum plutôt que de signer aux Sixers (un AK47 et un tank feraient pourtant bon ménage) alors que concernant un éventuel retour au Jazz, il aurait été informé seulement hier que D-Will et Boozy n’y jouaient plus, de peur de le voir refuser l’offre mormone… Une période compliquée pour Andrei dont la consultation aura au moins eu le mérite de le faire parler un peu, lui qui ne cause plus à personne à Brooklyn depuis maintenant des mois… Courage Andrei, le Psy a envoyé des mails à toutes les franchises NBA et l’une d’elles devrait bien te passer un coup de fil un de ces quatre…

  Nicolas BatumNicolas Batum Celui-là c’est carrément le Psy qui est allé le chercher par la peau du cul dans l’Oregon. Car Portland a beau démarrer cette saison sur les chapeaux de roue, “Batman” a lui beaucoup de mal à se secouer en ce début d’année. Avec 9,1 points à 39%, il nous offre pour le moment ses stats les plus moches depuis son année sophomore et ce simple constat a conduit le Psy à le convoquer pour des explications. Le Français a tout ce qu’il faut à Portland, la pression n’est pas forcément sur ses épaules mais pourtant on assiste pour le moment à un festival de timidité de la part de celui qui avait quand même réussi à cumuler dans les 70 points lors des deux derniers matches de la Coupe du Monde en septembre… Malheureusement, ce n’est pas pour cette fois que le Psy aura l’occasion de recadrer Nico sur ses objectifs perso, ce dernier ayant manqué son train à destination de la clinique. Comme un symbole de sa saison…

David Blatt     David Blatt 2A la clinique, on a beaucoup de peine pour “Davidou”. Dieu que ça paraissait excitant pour lui d’étrenner ce costume de headcoach NBA avec une aussi belle constellation de stars… Malheureusement, c’est un peu comme au dos des paquets de Chocapic, si tu ne relies pas les points du beau dessin, et bah ça ne ressemble à rien. Le pauvre David prend du coup de plein fouet les critiques de tout le giron NBA, coupable selon la populace d’être le responsable de ce début de saison plus que poussif. Une grosse angoisse donc pour Blatt, que le Psy ne pourra gérer qu’avec beaucoup de tact et de patience. Malheureusement, il se pourrait bien que les dirigeants des Cavs en n’aient beaucoup moins, de la patience, et qu’ils prennent rapidement une décision drastique, histoire de donner aux pseudo-superstars de Cleveland un chef capable de leur rentrer un peu plus dans le lard que ce qu’est capable de faire ce doux agneau répondant au nom de Blatt… La NBA, cet univers impitoyable…

Lance StephensonLance StephensonComme dirait Rambo, ça va p’ter dans pas longtemps… Attendu comme le messie dans la ruche de Charlotte cette saison, Lance Stephenson n’a pour l’instant pas réussi à révolutionner le jeu de la franchise, loin de là. Et s’il n’est évidemment pas le seul responsable de la débâcle actuelle des Frelons (4-12), on connait la personnalité versatile du bonhomme et la pire des réactions est en effet à attendre. Le Psy a donc tenu absolument à recevoir Lancelot, surtout quand il a vu que son coach commençait à le tailler en Une des journaux… Un début de traitement est donc en cours, à base de sédatifs et autres anxiolytiques. Le gars a quand même donné de sacrés signes de fatigue la semaine passée en se cognant tout seul en plein match, il faudrait pas qu’on le perde pour de bon…

Stephen CurryStephen CurryBesoin urgent d’un extincteur, de préférence livré par quelqu’un d’autre que Amar’e Stoudemire bien sûr… Incapables d’éteindre l’incendie Stephen Curry depuis le début de saison, l’ensemble des franchises NBA a contacté le Psy afin de lui demander de faire quelque chose pour calmer la torche humaine la plus chaude de la ligue depuis quelques semaines. Sauf que le Psy n’est pas pompier et que dès le serrage poli de paluches en début de séance, il a bien senti la chaleur trop intense qui émanait de la main du petit. Impossible d’en tirer quelques chose. Il a bien essayer de le foutre un peu au congélateur avec ses Mister Freeze mais le congelo a fondu… Dans ces cas-là rien à faire, juste éviter de trop souffler pour éviter d’attiser les flammes… RIP les défenses de zone au fait.

Brett Brown    Brett BrownOn vous avait dit que l’ami Brett squatterait le cabinet jusqu’à la première victoire des Sixers et on est pas du genre mytho chez le Psy alors on tient nos promesses. On se rapproche du 0-18 des Nets et peut-être même des 26 défaites de suite, record partagé par les Rockets et les … Sixers l’an passé. Brett Brown a pris 20 ans en 1 mois mais à part ça tout va bien selon lui. Typiquement dans le déni, le mec fait peine à voir tant il se cache sans cesse la réalité, celle de la nullité de ses joueurs. Point positif, dans quelques jours, notre patient sera probablement à la Une de tous les journaux. Point négatif, quand la hype retombera, genre à la première victoire, le mec risque de disparaître des radars puisqu’on se foutera royalement de sa sale situation jusqu’à ce que le record suivant soit approché. Être nul pour être connu, on ne vous cache pas que l’histoire est originale. Malheureusement, notre gars le vit très mal et c’est pour ça que tant que Brett Brown il y aura, une place au cabinet on lui gardera.

C’est tout pour cette quatrième levée de la saison, entre une nouvelle fois coaches en sursis et patients à deux doigts de péter. Kobe Bryant mène toujours la danse pour l’award du patient de l’année mais Lance Stephenson et Brett Brown se rapprochent dorénavant dangereusement du Mamba… On vous donne sans plus attendre rendez-vous vendredi prochain, pour voir si les JR Smith, JaVale McGee ou autres habitués de la clinique daignent bien sortir leurs frimousses. D’ici-là, ouvrez l’œil et n’hésitez pas à nous relater tout comportement suspect. Le Psy vous en sera bien reconnaissant…

image de couverture : @artkor7 pour TrashTalk