Monta Ellis au pays des Merveilles

Le 24 nov. 2014 à 19:02 par David Carroz

Monta Ellis - Run DMC

TrashTalk Service Announcement : cet article n’a d’autre but que de vous dresser le portrait d’un joueur, d’une franchise ou de tout autre acteur de la NBA en jouant sur les mots pour vous divertir, en visant un contenu ludique. La lourdeur des blagues composant cette rubrique n’ayant d’égal que la légèreté avec laquelle nous vous conseillons de la lire, nous vous remercions de votre grande mansuétude.

Aujourd’hui, je suis confronté à un énorme dilemme pour mon “invité”. Pas tellement sur son choix, puisque croyez-le ou non, il est déjà à mes côtés, imposé par mon double maléfique et encore moins drôle que moi, mais plutôt sur la façon de prononcer son prénom pour les blagues foireuses à venir. Monta à l’écrit, Mon-Tè à la prononciation, il ne m’en fallait pas plus pour me perdre.

Mon tas de thé, ou verser le thé dans ta tasse, tout se mélange, au point que je vais tâter les deux utilisation. J’espère qu’aucun d’entre vous ne sera choqué si le prénom de ce cher Monta Ellis est écorché, n’y voyez aucun manque de respect.

Monta Ellis

L’invité en rébus, mais pas au rebut.
Source : TrashTalk

Contrairement aux croyances actuelles et sottises pouvant être lues sur Wikipedia, l’arrière des Mavs n’est pas né à Jackson dans le Mississippi en 1985, mais en 1994 à Denver, de l’union entre LaPhonso et Dale Ellis. Sophie Ellis-Bextor a bien prétendu avoir été la mère porteuse, mais une britannique qui donnerait naissance à un basketteur de talent rend l’hypothèse peu plausible. Le foyer familiale ne resta pas longtemps soudé, car même si aujourd’hui le Colorado reconnait le mariage homosexuel depuis le mois d’octobre, les droits n’étaient pas les mêmes à l’époque. Les Nuggets enverront donc Dale chez les Sonics pour éviter toute polémique en 1997.

C’est tout naturellement que comme papa et papa, le petit Monta a décidé de devenir basketteur. Mais contrairement à ses parents, il tarde à Monta ses talents. Si LaPhonso (5ème choix en 1992) et Dale (9ème choix en 1983) ont vite tapé dans l’œil des scouts, toujours prêts à sauter sur une bonne affaire, leur engeance devra patienter jusqu’au second tour de la draft 2005 (40ème choix) pour atterrir à Golden State. Il faut dire que le gamin (19 ans à l’époque selon Wikipedia, presque 11 selon mes estimations) ne passe pas par la case université. Sans oublier que son jeu d’arrière-scoreur ne colle pas à son physique de meneur dans les standards NBA.

Monta Ellis

Monta, que pensez-vous de la sélection de shoots de Brandon Jennings ?
Source : http://www.clublakers.com

Après une saison rookie où il joue peu, la deuxième année de Monta est un d’Ellis et lui vaut d’être élu joueur ayant le plus progressé. Il confirme en 2007-08, ce qui lui permet de signer un contrat d’un montant de 67 millions de dollars sur 6 ans, faisant de lui le joueur le mieux payé des Warriors. Sauf qu’il se fait les ligaments de la cheville soi-disant lors d’un workout perso. Erreur, le MIP s’est en fait mangé une gamelle en mob, il mentait Ellis, ce qui lui vaudra une suspension sans salaire de la durée de son indisponibilité de la part des Dubs.

Il retrouve son niveau, après son retour de cette blessure, mais Golden State drafte en 2009 et 2011 les joueurs qui vont former leur backcourt à l’avenir, les “Splash Brothers”, Steph Curry et Klay Thompson se voient confier les clefs de l’attaque des Warriors. Cela  hélas pousse Ellis dans le Wisconsin. Lui qui pouvait avoir une réputation de croqueur va passer pour un altruiste légendaire à côté de son nouveau collègue des bases arrières, Brandon Jennings. Le meneur de Milwaukee a beau sortir des blagues du style “Bucks in 6 ” avant d’affronter le Heat en PlayOffs, il n’a rien d’un Ellis Semoun qui pourrait faire suffisamment rire Monta au point de le pousser à rester chez les Daims. Il file donc au Texas lors de la Free Agency 2013, préférant l’humour de Jim “Rick Carlisle” Carey.

Est-ce le fantasque Cuban qui l’attire ou la volonté d’en savoir plus sur l’homosexualité dans sa famille ? C’est bien connu depuis Full Metal Jacket, le Texas serait rempli d’homos et de taureaux.

Ah parole de Dieu ! Texas ! Y a que les taureaux et les pédés qui viennent du Texas mon p’tit cowboy ! Vu que t’es pas très taureau sur les bords, tu serais donc de l’autre bord ? Tu suces des nœuds ? Tu serais pas pompeur de pafs ? – Sergent Hartman.

Avec 49 victoires, les Mavs arrachent les PlayOffs et gagnent le droit d’affronter San Antonio au premier tour. La montagne Spurs est haute, mais Ellis et ses coéquipiers poussent les hommes de Popovich jusqu’au septième matchs décisif. L’équipe craque puis elle hisse le drapeau blanc. Personne ne fera mieux que la franchise de Mark Cuban.

Ellis poursuit donc l’aventure chez les Mavs, mais dans l’ombre de la nouvelle recrue Felton. Au sens propre, car il n’y a pas photo niveau talent, mais dès que Monta se trouve à côté de Raymond, il a l’impression d’assister à une éclipse solaire, et parfois même basketballistique. Pourquoi se prendre la tête de toute façon. Pour Ellis, ça glisse et il est heureux à Dallas, même si son univers peut être impitoyable.

Avec Chandler Parsons et Dirk Nowitzki, il a pour but d’exploser les défenses adverses et de faire croire à Mark Cuban que son utopie rêve ambition de nouveau titre n’est pas totalement illusoire. Avant de prendre dans quelques années une retraite bien méritée, en tant que gérant d’un troquet à Tunis, avec son papa Dale, comme le chante Patrick Benguigui aka Patrick Bruel aka Patriiiiick, au Café Dale Ellis. On ira le voir pour nous excuser de ces jeux de mots moisis.

Source image : Youtube.


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