Marreese Speights remet en cause le statut de légende de Kendrick Perkins : “Son jeu schlingue la défaite !”

Le 24 nov. 2014 à 22:05 par Leo

Grâce à ses 28 points inscrits la nuit dernière face à un Thunder d’Oklahoma City toujours privé de ses meilleurs éléments, le vétéran à la langue bien pendue, à savoir Marreese Speights, a permis aux Golden State Warriors de valider le meilleur départ en saison régulière de leur histoire (10-2). En parallèle de cette victoire décisive pour les siens, le bougre s’est même payé le luxe de balancer sans vergogne deux trois fleurs au visage de l’éternel Kendrick Perkins. Un véritable affront !

Derrière les 35 unités combinées des “Splash Brothers”, Speights a donc été le facteur X de ce succès historique pour l’escouade très bien dirigée par Steve Kerr pour le moment. En shootant avec brio à 11/18 au tir en à peine 25 minutes passées sur le parquet défraîchi de la Chesapeake Arena, cela accordait bien le droit au natif floridien de 27 ans de formuler un petit mais virulent trashtalking en ordre sur un Kendrick Perkins à la date de péremption dépassée, qui avait pourtant la complexe mission de défendre sur lui pendant une grande partie des débats. Vainqueur haut la main de ce duel qui n’en était finalement pas un, Speights, le sourire en coin, a tenu à clarifier une fois pour toutes qui “était Raoul” entre les deux hommes et quelles étaient les qualités principales de son adversaire du soir, ce-dernier le prenant en grippe à chaque fois qu’ils se croisent.

“Il faut toujours qu’il (Kendrick Perkins) ramène sa fraise”, explique Marreese. “Il pense qu’il est un guerrier mais, à vrai dire, son jeu schlingue vraiment la défaite. Il jacte sans cesse à chaque fois qu’on joue l’un contre l’autre. Il me met toujours hors de moi donc je le remercie encore une fois pour m’avoir aidé à peser autant sur le match”.

Ça calme…! Le prochain rendez-vous entre les deux teams du 18 décembre prochain à l’Oracle Arena s’annonce une fois de plus explosif. On a hâte de retrouver les deux protagonistes se faire des papouilles, en grande forme et le verbe acéré comme jamais.

Source texte : NewsOK

Source image : montage