Chris Bosh rentre le shoot à 118 millions de dollars sur 5 ans : clutch contre les Hornets !

Le 24 nov. 2014 à 06:53 par Bastien Fontanieu

Il y a des joueurs qui prennent leurs responsabilités à fond et comprennent ce que leur salaire signifie, et d’autres qui s’en foutent royalement : hier soir à Miami, Chris Bosh a rassuré Pat Riley sur son investissement long-terme.

De nombreux fans se posaient la question justement cet été, presque inquiets et choqués suite au départ de LeBron. Est-ce que l’ailier-fort mérite d’obtenir un contrat aussi important ? Sera-t-il capable de retrouver son niveau de jeu de l’époque canadienne, lorsqu’il détruisait l’opposition au poste à Toronto ? Après une mauvaise passe la semaine dernière durant laquelle Miami perdra 3 matches de suite et Bosh tirera à moins de 30%, le nouveau leader du Heat se reprendra pour écraser la raquette d’Orlando avant d’affronter celle des Hornets. Non pas qu’on veuille se foutre de la gueule de Nik Vucevic et Al Jefferson, mais Chris avait besoin de deux rencontres pour retrouver confiance en lui, et c’est exactement ce qu’il a eu ce week-end. D’abord, ses 32 points et 10 rebonds dans le duel de Floride, puis un petit 20-10 hier soir dans un back-to-back des plus éprouvants. Orphelin de Dwyane Wade, Bosh se retrouvera en fin de rencontre avec la balle de match en main, une équipe en galère, des supporters qui se bouffent les doigts et l’horloge qui tourne. Quand on gagne 118 millions de dollars sur les 5 prochaines saisons, on fait en sorte que le management local soit satisfait : Cody Zeller en défense, isolation au poste, petite feinte de spin et fadeaway pour faire claquer la ficelle de la maison devant le banc des adversaires, Heat +1. Quelques secondes plus tard, Jefferson loupe le rebond offensif de la gagne et Miami s’impose, 94-93.

C’est pas qu’on veut réouvrir le débat des meilleurs ailier-forts de la NBA, mais quand on se considère sur le podium et qu’on veut faire le bonhomme, on prend les gros tirs et on les mets.

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