Jack Nicholson doit se marrer : Chris Paul réclame un peu d’amour pour les Los Angeles Clippers

Le 19 nov. 2014 à 18:12 par Ludovic

Le championnat a repris depuis environ un mois et pourtant, les Los Angeles Clippers ne semblent toujours pas retrouver ne serait-ce qu’un peu de leur niveau de la saison passée, et affichent un bilan de 5-4. Lundi, ils recevaient les Chicago Bulls amputés de leurs deux leaders offensifs : Pau Gasol et Derrick Rose. On pensait les voir remporter aisément cette rencontre.

Et pourtant, ça n’a pas été le cas, malgré un différentiel de +14 à la fin de la première mi-temps. La défaite, sur le score de 105-89, fut embarrassante. Certes, les Chicago Bulls ont développé une tradition de dureté et de cœur ces dernières années, due aux blessures du franchise player, et leur roster en fait un des favoris au titre ; mais tout de même, cette défaite fait tâche pour la bande de Doc Rivers.

Ce qui rajoute un peu d’amertume, c’est que les quelques fans chicagoans ayant fait le déplacement (ou peut-être tout simplement du coin, le bandwagonning étant une mode bien ancrée aux États-Unis actuellement) ont réussi à se faire entendre et pousser leur équipe en entonnant des « Let’s Go Bulls » lors du troisième quart temps. Ces douze minutes lors desquelles les Los Angeles Clippers ont encaissé un vilain 31-14. Et ça, ça n’a pas plu à Chris Paul, qui n’a pas encore trouvé de méthode de flopping efficace contre les fans.

« Cette soirée ressemblait en quelque sorte à un match à l’extérieur. Mais ce n’est pas un secret. Ce n’est pas la première fois. »

De là à dire que la défaite est due au manque de soutien du public de Los Angeles, il n’y a qu’un pas que le meneur ne saurait franchir. Le public de la Cité des Anges n’a jamais été réputé pour être un des plus fervents de la ligue, comme ce qu’on a pu voir certaines années à Sacramento, par exemple, lors de la fabuleuse période avec Chris Webber et Peja Stojakovic. Il n’empêche qu’il faut reconnaître que la ville est toujours sous le charme des Lakers. Bien que mauvais et destinés à tanker, les joueurs à la tunique pourpre et or ont une histoire bien plus étoffée que celle de leurs voisins. Les spécialistes de la balle orange de Californie le savent : il faudra bien plus que quelques apparitions en PlayOffs pour inverser la tendance. Seuls de nombreux titres conjugués à une période sombre des Lakers s’étalant sur de nombreuses années pourraient changer les choses. Et puis, comme l’a dit Pau Gasol :

« Je pense que Los Angeles sera toujours la ville des Lakers. 16 bannières restent 16 bannières. »

Et le simple fait de les recouvrir des photos des Los Angeles Clippers ne les effacera pas. On rappelle que les Los Angeles Clippers, bien que sous le feu des projecteurs actuellement, n’ont jamais gagné un titre et étaient il y a encore quelques années considérés comme la pire franchise du sport américain. On aimerait également signaler à Chris Paul que le public hype de Los Angeles n’a pas l’habitude de se lever de son siège, hormis pour des finales de conférence, ou pour les finales NBA. Mais ça, CP3 n’a pas encore pu le constater.

Source article : Pro Basketball Talk

Source image : The Sports Fan Journal


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