3615 crevard : Joe Johnson n’a pas signé aux Knicks en 2010 car la vie était “trop chère”…

Le 16 nov. 2014 à 16:29 par Bastien Fontanieu

C’est jamais facile d’avoir une vie d’athlète multimillionnaire quand on est en NBA. Joe Johnson nous a rappelé cette triste vérité ce week-end, avec un petit passage aux aveux qui devrait faire plaisir aux fans des Knicks…

Retour en arrière, vers l’été 2010. Il faut savoir qu’à l’époque, LeBron n’a encore jamais quitté Cleveland, Amare Stoudemire a deux genoux et Derrick Rose aussi. Du côté d’Atlanta, la tension monte car le marché des transferts va bientôt ouvrir ses portes et Joe Johnson a l’opportunité de signer où bon lui semble. Avec trois participations consécutives au All-Star Game, l’arrière est sans aucun doute le franchise player des Hawks, c’est lui qui prend tous les gros tirs et c’est également lui qui prend tous les gros chèques. Ainsi, en allant faire le tour de plusieurs équipes qui souhaitent s’attirer ses services, Joe remarque les Knicks et trouve leur speech plutôt convaincant. Faut dire que Mike D’Antoni propose des retrouvailles sexy après leurs croisades à Phoenix, et la masse salariale de la Big Apple attire les yeux de tout le monde : malheureusement, un argument fatal mettra fin à ce qui aurait pu être une belle histoire d’amour pleine d’isolations sur l’aile.

Franchement ça s’est presque fait, presque. Les Knicks étaient la première équipe que je rencontrais, on s’est réunis et ils avaient préparé une superbe présentation, c’était impressionnant. Mais vous savez ce qui m’a démotivé plus qu’autre chose ? Bien évidemment il y avait la différence salariale avec les Hawks, mais ils m’ont dit que je devais avoir un endroit où vivre à Westchester et un en ville, du coup ça ferait dans les 5 millions de dépenses en logement. Et là j’ai dit non direct, en voyant qu’à Atlanta j’étais déjà installé avec une équipe solide et qui progressait tous les ans. Je n’avais pas à acheter quoi que ce soit ou réaliser quelque sorte de changement, la salle d’entrainement était au même endroit que le stade et il me fallait 20 minutes avec un peu de trafic pour y aller. Donc là j’ai vraiment mis une croix sur New York.”

Il faut savoir plusieurs choses pour que ce témoignage passe du compréhensible à l’hilarant. Déjà, les Knicks ont cette particularité d’avoir un complexe sportif à 40 minutes de Manhattan pour s’y entrainer, les joueurs prenant habituellement un appartement dans le coin en plus de leur petit nid douillet dans la ville. Ensuite, la franchise d’Atlanta avait l’avantage de pouvoir offrir plus d’argent que quiconque à son arrière, et ce dernier ne s’est pas gêné puisqu’il a décidé de prolonger chez les Hawks pour 124 millions sur 6 ans à l’époque, une blinde que LeBron ne prendra même pas à Miami, ni Carlos Boozer à Chicago. Quand vous mélangez les deux, que vous le voyez être transféré à Brooklyn par la suite et que vous imaginez Johnson parler de difficultés à payer un logement, ça peut vite devenir du gros dossier bien lourd. C’est vrai qu’en collectionnant des godasses et en touchant quelques $23,180,790 cette saison, les matins doivent être compliqués dans le lit du bonhomme.

Quand on revoit la hype qu’il y avait autour de Stoudemire, Boozer et Johnson cet été et qu’on réalise leur niveau de jeu actuel, on se demande si les contrats signés récemment par Alec Burks et Ricky Rubio sont finalement si choquants que cela…

Source : New York Post

Source image : OurBKSocial


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