In love with Bobo : Bill Walton déclare à nouveau sa passion pour le jeu de Boris Diaw

Le 15 nov. 2014 à 16:37 par Benjamin

Devenu commentateur en 1990, après une carrière de joueur purement légendaire (malgré les graves blessures), Bill Walton a habitué les téléspectateurs des différentes rencontres qu’il commente (NBA de 1990 à 2012, NCAA depuis) à ses envolées lyriques et autres phrases devenues cultes telles que “Throw it down big man ! Throw it down !”, qu’il faudrait répéter en boucle à Roy Hibbert par exemple.

Alors, quand en plein match de PlayOffs entre Suns et Lakers, il y a quelques années, le grand Bill partit dans une comparaison entre Boris Diaw, alors au sommet de son art à Phoenix, et Beethoven (le musicien hein, pas le chien), personne ne fut étonné. Bill Walton faisait également partie de cette classe de joueurs dont l’élégance ne pouvait pas passer inaperçue sur le terrain, malgré son corps gigantesque.

Et voilà que, interrogé il y a quelques jours par CBS Sports sur les joueurs qu’il préférait aujourd’hui en NBA, Bill Walton nous a ressorti son plus beau phrasé pour raconter à quel point, aujourd’hui encore, il restait un fan inconditionnel de notre Boris Diaw national :

“J’aime les belles actions, les beaux joueurs, et Boris Diaw est assez similaire à Steve Nash dans ce registre. C’est un héros insoupçonné. Mais aujourd’hui il est un champion NBA. J’aime regarder Boris Diaw jouer. C’est un honneur et un privilège d’être son ami, son fan, et je suis juste enchanté de le voir aux Spurs car c’est l’équipe parfaite pour lui. Avec le parfait coach, la parfaite culture”.

Le tout sans oublier la référence musicale qui a décidément l’air de le tenir à coeur :

“Boris Diaw, il me rappelle les grands pianistes de la Période Romantique car il est beau. Son jeu est aussi fluide que celui de Liszt au piano, et quand il a besoin, il sait faire parler la poudre. Ce n’est pas son jeu (de scorer en priorité on imagine), mais il est capable d’en faire assez. Boris Diaw est un de mes joueurs préférés de tous les temps”.

On imagine ce que doit ressentir Bobo quand il entend ça de la part d’un joueur double champion NCAA et NBA, élu dans les 50 plus grand joueurs de l’histoire de la NBA, lors du cinquantenaire de la Grande Ligue en 1996.

Il faut quand même dire que Boris Diaw est une espèce en voie de disparition aujourd’hui en NBA, un joueur qui joue d’abord avec son cerveau et pour ses coéquipiers, plus qu’il ne cherche à être agressif en faisant n’importe quoi sur le terrain. Les Spurs lui ont offert une seconde vie en allant le tirer du pétrin dans lequel il était à Charlotte, et on a tous la chance de profiter depuis une saison et demi maintenant, du collectif parfait de San Antonio, qui a su y incorporer la pièce manquante.

Source : mysanantonio.com

Image : USA Today


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