Duel de feu entre Klay Thompson et Kobe Bryant : 41 points et la win pour le Warrior, 28 pour le “Mamba” !
Le 02 nov. 2014 à 08:36 par Leo
Toute juste reconduit dans ses fonctions d’artilleur polyvalent par les Golden State Warriors, Klay Thompson n’a pas loupé le coche pour prouver qu’il méritait bel et bien sa toute nouvelle extension de contrat. Établissant un nouveau record personnel en carrière qui a permis de dompter les Lakers de Los Angeles cette nuit (127-104), le sniper a planté 41 pions au cours d’un duel à distance avec l’un de ses maîtres, à savoir Kobe Bryant, qui s’est apparenté à un amical passage de témoin entre les deux antagonistes…
En plein back-to-back, nul ne donnait chère de la peau des hommes de Byron Scott qui ont fait tout ce qu’ils ont pu dans ce derby californien où les Warriors ont longtemps joué avec leurs proies avant de leur asséner un coup de grâce dévastateur dans l’ultime période. Surmotivé par le retour de Kobe en ville, Klay a sorti le grand jeu sans mettre de gants : 41 pions inscrits à 14/18 au tir dont 5/7 à trois-points ! Un record en carrière validé pour le produit pur jus de la région qui, d’un majestueux fouetté du poignet, éclipsa les chances de victoire des visiteurs. De son côté, le “Black Mamba” n’est pas parvenu à stopper la furie de son brillant adversaire du soir malgré un coup de chaud dans le troisième quart (19 points…) et quelques paniers venus d’un autre monde, le légendaire Angelino terminant la partie avec 6 rebonds et 28 unités inscrites en…28 shoots tentés. Par ailleurs, en dehors de cette comparaison centrale du match, la présence de Stephen Curry est loin d’être passée inaperçue (31 points/10 passes/5 rebonds), tout comme la performance réussie par le pivot au regard vitreux de L.A., autrement dit Jordan Hill (23 points/5 prises/4 offrandes).
Bilan de cette course effrénée ? Deuxième succès en deux matches pour Steve Kerr et ses disciples qui s’en vont défier les Blazers dimanche. Pour les Lakers en revanche, voilà une quatrième défaite d’affilée qui ne leur était plus arrivée depuis la saison 1957-1958, quand la franchise était encore localisée à Minneapolis. “Aïe” comme aurait pu le dire Klay Thompson ce soir, bourreau talentueux et héros charismatique de l’orgie offensive de ce samedi à rebondissements.
Source image : Twitter
