Jimmy Butler crache sur l’extension proposée par les Bulls : bye bye les contrats au rabais…!

Le 01 nov. 2014 à 00:10 par Leo

Contrairement à Klay Thompson, Kemba Walker ou encore à…Alec Burks, Jimmy Butler prend la décision de ne pas accepter la présente extension de contrat formulée par les dirigeants des Chicago Bulls à une poignée d’heures de la deadline. Pour lui, plus question de subir leurs velléités boutiquières : il est temps de maximiser au prix fort son talent, quitte à partir cet été pour y parvenir !

Au fil des saisons, l’influence défensive de Jimmy Butler est apparue comme une évidence, saluée à l’unisson par les fans et les instances régentes de la franchise de l’Illinois depuis 2011. Souvent tapi dans l’ombre de Derrick Rose et de Joakim Noah, l’ancien combattant de l’Université de Marquette s’est toujours montré obéissant envers sa hiérarchie jusqu’à devenir logiquement la pièce la plus utilisée (en terme de minutes passées sur le terrain) dans le système en tenaille pensé par Tom Thibodeau. A l’orée de sa quatrième année dans la Grande Ligue, Butler, sous-estimé mais tellement prolifique au sein d’un collectif, considère qu’il ne doit plus être pris à la légère et souhaite être pris très sérieusement en considération par la franchise, “la ville dans laquelle il veut rester le plus longtemps possible”. Or cette nuit, les négociations entre les deux parties ont tourné au vinaigre, l’intéressé préférant décliner l’offre des Taureaux, trop éloignée de ses attentes.

“J’ai fait le choix de mettre à prix mes capacités. Je pensais avoir fait le nécessaire (pour qu’on me prenne au sérieux) en travaillant dur cet été pour offrir de meilleures chances aux Bulls de remporter le titre”, déclare-t-il.

“Nous avons discuté longuement pour arriver à un accord mutuel mais, au tout dernier moment, les Bulls ont voulu nous imposer une ristourne “locale”. Bien qu’elle soit compréhensible, je doute fort que les General Managers ou que les coaches acceptent celle-ci lorsqu’ils négocient leurs propres contrats avec Monsieur Reinsdorf (proprio de la franchise)”, ajoute Happy Walters, l’agent de Jimmy.

Plus précisément, l’extension escomptée par Butler tournait autour des 10 millions par an, une somme relativement élevée en rapport avec ses dividendes actuelles (environ 2 millions la saison) mais qui se vulgarise de plus en plus par les temps qui courent… Ainsi, les Bulls n’auraient pas voulu toucher ce plafond, ce qui a contraint l’arrière de 25 ans à recalculer ses plans pour l’avenir. Le message est alors très clair : dès à présent, plus personne ne la lui fera à l’envers, que ce soit à Chicago ou ailleurs !

En un mot, s’apprêtant à tester le marché de la Free Agency prochaine dans la peau d’un ‘agent libre restreint’, Jimmy Butler est loin d’avoir tiré un trait définitif sur l’histoire d’amour qui le lie avec Chicago. En faisant ce choix, il aura tout intérêt à grossir d’autant plus ses moyennes statistiques (13,1 points, 4,9 rebonds et 2,6 passes décisives par match l’année dernière), de bosser encore plus dur afin qu’il finisse par convaincre ses dirigeants qu’il mérite, à leurs yeux, une très belle augmentation. Autrement, d’autres franchises concurrentes pourraient bien sortir leur portefeuille à rallonges et faire une offre conséquente que les Bulls ne pourront plus refuser. A bon entendeur…

Source texte : Yahoo! Sports

Source image : Getty Images


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