Joakim Noah, Roy Hibbert : les Raptors veulent faire de Jonas Valanciunas un mur défensif !

Le 11 oct. 2014 à 14:50 par Bastien Fontanieu

Il a du talent plein les mains, une mobilité impressionnante, et il ne cesse de progresser mois après mois : aujourd’hui dans sa troisième année, Jonas Valanciunas peut-il devenir la nouvelle terreur au poste de pivot dans sa conférence ?

L’Est est réputé pour son côté rugueux, défensif, froid et hostile. Avec des géants comme Joakim Noah, Roy Hibbert ou Andre Drummond, il est clair que les entrées dans les raquettes sont souvent périlleuses et que le probabilité de repartir avec un contre est équivalente à celle de terminer la rencontre avec un coquard. C’est justement dans cette optique que les jeunes Raptors tentent de faire progresser leur pivot lituanien, Jonas étant probablement celui qui pourrait permettre à la franchise de Toronto de passer au level supérieur. En effet, si le banc est déjà particulièrement fourni et que les postes d’arrières régalent grâce à la paire DeRozan/Lowry, la protection de l’arceau canadien reste un sujet épineux et c’est Valanciunas qui se fait pointer du doigt. L’an passé, le garçon était classé derrière des joueurs comme Danny Green ou Draymond Green en terme de contres par match : pas tout à fait le genre d’anecdote qui vous donne une réputation de badass… On l’a également vu en galère durant les PlayOffs, puisque Jonas s’est fait pousser par un vieillissant Kevin Garnett, de quoi frustrer Bill Bayno qui est assistant auprès des Raptors et a bossé tout l’été avec le garçon.

“Une de nos priorités pour avancer en PlayOffs, c’est de le voir devenir meilleur en protection de l’arceau : contrer des tirs, sauter verticalement sans faire faute, et faire le déplacement nécessaire pour empêcher toute pénétration à l’opposé. L’an passé il était bon par moments, mais désormais on veut voir ça tous les soirs, sur 82 matchs. On veut qu’il devienne le meilleur de la Ligue, c’est notre objectif oui. Aujourd’hui c’est probablement Roy Hibbert, et on veut qu’il lui tienne tête. S’il est un peu court, il restera quand même dans l’élite et on le veut dans le Top 5.” – Bill Bayno.

Les blagues étaient faciles et nombreuses à balancer en voyant les derniers PO du pivot d’Indiana, mais s’il y a bien une chose qu’on ne peut lui enlever c’est cette intimidation qu’il impose aux jeunes inconscients souhaitant rentrer dans la raquette des Pacers. Avec cette mentalité signée Georgetown qui a produit les meilleurs géants défenseurs de l’histoire du jeu (Ewing, Mutombo, Mourning), Roy devrait réaliser une grande saison et les Raptors ont raison de l’utiliser comme exemple. Seulement 0.9 contres par affrontement l’an passé, pour un beau bébé de 213 centimètres, 115 kilos et capable de monter assez haut : on en demande nettement plus et ce ne sont pas les fans de Toronto qui diront le contraire.

L’an passé, c’est triste à dire mais le meilleur contreur des Canadiens était Amir Johnson… Pour un premier tour en Avril ça passe, mais si la franchse souhaite passer au level up c’est bien Jonas qui devra changer de mentalité et d’approche.

Source : SlamOnline

Source image : The Chronicle Herald