Nouveau tattoo en vue ? Jason Terry voit les Rockets champions NBA en 2015

Le 01 oct. 2014 à 01:50 par Benoît Carlier

Au sortir d’une année de galère passée entre Brooklyn et Sacramento, Jason Terry retrouve à Houston un État qu’il connaît bien, lui qui a déjà laissé une trace indélébile dans le cœur des fans des Mavericks lors de ses huit saisons à Dallas. C’est donc dans la peau du rival, de l’ennemi que le « Jet » effectuera son grand retour au Texas, avec des ambitions à la hauteur de son excentricité.

Qui ne se rappelle pas de cette anecdote délicieuse plaçant Jason Terry au panthéon des trashtalkers de la Ligue ? En octobre 2010, l’arrière des Mavericks retourne sur les parquets avec un nouveau tattoo sur le biceps droit. Jusqu’ici rien d’anormal, sauf que ce tatouage ne représente rien d’autre que le Larry O’Brien Trophy décerné au vainqueur de la saison NBA. Comme son coéquipier de l’époque, DeShawn Stevenson, on crie à la folie, moquant déjà les lubies de ce joueur peu conventionnel qui n’en a toujours fait qu’à sa tête tout au long de sa carrière. Seulement huit mois plus tard, force est de constater que « Jet » avait raison et que cette tâche d’encre était prémonitoire de la saison de Dallas. En effet, le 12 juin 2011, les Mavericks de Mark Cuban soulèveront le trophée de champion après avoir terrassé le Heat chez lui, au terme d’une série en six matches globalement maîtrisée par Dirk Nowitzki et ses coéquipiers.

Aujourd’hui âgé de 37 ans, on pourrait l’imaginer moins passionné que par le passé, c’est en fait tout le contraire. Au crépuscule de sa carrière, Terry a encore soif de victoire et cette soif l’a guidé jusqu’à Houston cet été. Pas de tattoo cette fois-ci, mais des mots, et une promesse : les Rockets ont le groupe pour jouer en juin 2015. On ne demande qu’à le croire.

« Avec un tel effectif et deux leaders comme James Harden et Dwight Howard, nos chances de remporter le titre sont réalistes. Rien de moins. J’ai déjà gagné un titre, j’en ai perdu un (battu par le Heat lors des NBA Finals 2006, ndlr). Maintenant, je veux juste avoir une nouvelle opportunité de gagner. »

Mais la concurrence s’annonce rude pour Houston qui a vu ses principaux concurrents passer l’été sans encombre, ce qui n’est pas le cas des Rockets. Pourtant, sûr de sa force, Jason Terry surenchérit.

« Je nous vois aller au bout, on a le talent pour. Si vous regardez la conférence Ouest, toutes les équipes se sont renforcées. Nous devrons faire en sorte de nous tirer ensemble vers le haut et de créer un environnement digne de celui d’un champion. Si nous respectons ça, alors nous serons en bonne position en fin d’année pour faire quelque chose de vraiment spécial. »

Pour ça, il faudra donc prendre le meilleur sur les champions en titre de San Antonio, les Clippers ou encore les Warriors, mais également les Mavs, une équipe qui tient une place spéciale dans le cœur du natif de Seattle. Coïncidence du calendrier, ou pas d’ailleurs, Dallas et Houston se rencontreront dès leur premier match de préparation, le 7 octobre à l’American Airlines Center. Un match tendu lors duquel beaucoup d’émotions devraient remonter sous le bandeau de Terry.

« C’est une rivalité énorme ! Quand vous parlez de Dallas, Houston et San Antonio, vous évoquez toujours les trois ensemble. C’est toujours très durs de jouer contre eux. Forcément, ça sera un sentiment spécial pour moi de rencontrer quatre fois Dallas cette année, et une fois en pre-saison. Je suis un joueur sensible et je me nourris de mes émotions. Ma famille est toujours à Dallas, tous mes amis aussi. Je m’entraîne dans leurs locaux à l’intersaison, donc je connais très bien les joueurs de leur effectif. Ça sera une expérience très personnelle. »

Le défi de Houston semble être le dernier d’une carrière bien remplie pour Jason Terry. Alors le meilleur sixième homme 2009 peut-il envisager une reconversion dans la voyance après le basketball ? Les premiers éléments de réponse arriveront dans moins d’un mois désormais.

Source : The Houston Chronicle | Image de couverture : Scout.com


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