Il était temps : Al Jefferson est à 100% et en profite pour travailler la défense

Le 10 sept. 2014 à 17:11 par Benjamin

Longtemps ralentie à cause des blessures (notamment par une terrible rupture des ligaments croisés en 2009 alors qu’il était au sommet de son art), de la concurrence interne (Minnesota avait du le pousser dehors pour faire place à Kevin Love), ou de la densité de la Conférence Ouest lorsqu’il jouait à Utah, la carrière d’Al Jefferson a enfin pris un bon tournant la saison dernière à Charlotte.

Avec quasiment 22 points, 11 rebonds, 2 passes décisives, et 1 contre par match, “Big Al” a en effet sorti sa meilleure saison en carrière depuis la campagne 2008-2009 où il était simplement sur une autre planète avant d’être lâché par son genou. Il a manqué de peu le All Star Game en Février dernier, mais son travail a quand même été récompensé par une présence dans la All NBA 3rd team, et par une qualification en Playoffs pour lui et ses compagnons Bobcats, aujourd’hui redevenus Hornets.

Malheureusement, Al Jefferson a encore été rattrapé par son physique au pire moment, puisqu’il a joué toute la série face à Miami avec une inflammation de la voute plantaire, qui l’a forcément empêché de faire de son mieux, et qui lui a fait louper le Game 4, même si honnêtement son équipe n’avait de toute manière aucune chance face au Heat.

“Big Al” est désormais tourné vers l’avenir qui s’annonce radieux pour les Hornets, et a profité de cet été pour se retaper une santé, et pour tenter de revenir encore meilleur la saison prochaine, afin d’être à la hauteur des attentes qui seront forcément plus grandes désormais à Charlotte.

Et pour ce faire il n’y a pas de secret, il faut travailler sur ses faiblesses. Concernant Jefferson c’est sans surprise la défense qui lui fait défaut depuis qu’il est en NBA, son manque d’explosivité l’empêchant de protéger l’arceau comme un pivot doit le faire, il évite aussi énormément le contact pour ne pas prendre trop de fautes trop vite, lui qui est si vital à son équipe offensivement. Cela devrait être moins le cas la saison prochaine avec l’arrivée de Lance Stephenson pour mettre du punch à l’attaque, et Al aura donc pour rôle, si il veut emmener l’équipe encore plus haut, de jouer les verrous dans la raquette avec un peu plus de vigueur que par le passé, l’effectif des Hornets ne comptant pas de spécialiste naturel de la défense intérieure, Bismack Biyombo étant encore un peu léger dans l’exercice.

Si il ne sera jamais Dikembe Mutombo ou Ben Wallace, Al Jefferson devra impérativement augmenter son niveau de dissuasion défensive pour permettre à Charlotte non pas de seulement être en Playoffs, mais d’être une menace pour son adversaire en postseason. Depuis l’arrivée de coach Clifford aux manettes, l’équipe a une identité défensive affirmée, à “Big Al” d’y coller un peu plus afin de passer un palier dans le leadership, lui qui est de loin le joueur le mieux payé de la franchise, et qui fait partie des éléments les plus âgés et expérimentés du jeune effectif des Hornets.

Source : probasketballtalk.nbcsports.com

Image : USA Today


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