Le coach des Sixers est impressionné par Dario Saric, il sort déjà les comparaisons

Le 05 sept. 2014 à 16:01 par Benjamin

Drafté par Orlando et envoyé dans la foulée à Philadelphie, Dario Saric a choisi de jouer la patience plutôt que de se lancer directement en NBA. Il jouera en effet au moins la saison prochaine en Europe, du coté de la Turquie, à l’Anadolu Efes. Néanmoins, ayant eu l’occasion de le voir jouer sur une scène d’envergure lors de la phase de poules du Mondial en Espagne, il ne fait aucun doute que le petit Dario a déjà sa place en NBA dès aujourd’hui, et aurait très certainement (comme prévu à l’époque) été choisi dans le top 5 (voire mieux) de la Draft 2013 si il ne s’en était pas retiré au dernier moment.

Saric a en effet déjà tout l’arsenal d’un futur crack en NBA : une taille parfaite accompagnée d’un toucher de balle divin, une faculté à jouer au poste mais à s’écarter dans le périmètre quand il le faut, une vision de jeu déjà fortement développée, et surtout, une envie de jouer tellement hardcore qu’il est revenu sur le terrain après s’être explosé six dents lors du match face au Sénégal plus tôt dans la semaine.

Une passion pour le jeu que résume parfaitement le coach de Philadelphie, Brett Brown, qui s’est déplacé avec toutes les têtes pensantes de la franchise en Espagne pour voir la bête de plus près :

“Ce qui ressort d’après moi c’est sa présence sur le terrain, la façon qu’il a de se comporter. Il joue avec une telle dureté qu’il fait vraiment plaisir à voir. Il joue de la façon dont nous voulons construire notre équipe ici à Philadelphie. C’est une ville dure, vraie, et passionnée de sports. J’aime beaucoup sa dimension physique et son approche du jeu”.

Avant de surenchérir sur la palette technique de son possible futur joueur dans deux ans :

“D’un point de vue technique, il a une belle faculté de passe, il voit le jeu tellement bien, il peut prendre un rebond et mener la contre attaque dans la foulée, comme quelques uns des meilleurs point forwards. J’ai eu la chance de coacher Boris Diaw aux Spurs, et je vois des similitudes entre Boris et Dario. Seulement toutes ces qualités additionnées à seulement 20 ans font de lui un joueur très spécial”.

C’est en effet là que la comparaison est flatteuse. Être mis à coté d’un vétéran de la NBA comme Boris Diaw à seulement 20 ans en dit long sur le QI basket du jeune Dario Saric, et sachant qu’il possède un corps un peu moins encombrant à trimballer que l’ami Boris, on voit quel genre de machine pourrait être le croate lorsqu’il se produira dans la grande ligue.

Malheureusement pour nous, il faudra attendre au moins un an dans le meilleur des cas, mais plus probablement deux ans (son contrat en Turquie tient sur 3 ans) pour que le rêve devienne réalité. D’ici là les 76ers devront continuer leur recherche aux jeunes talents afin de monter une équipe digne de ce nom, qui puisse offrir à Dario Saric de quoi montrer sa progression lorsqu’il poussera les portes de la NBA.

Source : probasketballtalk.nbcsports.com

Image : fiba.com


Tags : Dario Saric