Le Top 30 des plus grandes bouches en NBA : David West (#17) !

Le 15 août 2014 à 18:40 par Bastien Fontanieu

Trente jours, trente bouches, trente perles ! Pendant tout le mois d’Août, retrouvez le classement des plus grandes gueules de la NBA et leurs créations tout au long de leur carrière. Un festival qui se basera sur la crédibilité des joueurs et permettra de décerner le trophée de meilleur parleur le 1er Septembre. Quatorzième étape bien stock aujourd’hui, puisque c’est David West qui sort les enclumes !

Il existe différents championnats au sein de la NBA dans lesquels tous les joueurs peuvent participer. Celui du meilleur athlète, celui du meilleur dribbleur, celui du meilleur danseur : chaque discipline est représentée, et chaque année un vote secret a lieu. Mais dans la catégorie des athlètes les plus balèzes ? Celui d’homme le plus fort physiquement ? David West termine automatiquement sur le podium, avec Metta World Peace. Certains seront attirés par les muscles brillants de Dwight Howard ou ceux de Kris Humphries, mais dans les coulisses de la Ligue le son de cloche reste le même : West est un putain de badass. Un de vos pires cauchemars, le genre de mec qui prend plaisir à vous faire mal et que vous ne souhaitez jamais croiser dans une ruelle. Taillé dans du granit, le vétéran a un corps tellement musclé et épais qu’il se fait respecter par la plupart des autres intérieurs. C’est un code assez simple et généralement respecté en NBA : don’t mess with Wes’ ! Videur de boîte ultime, son sport n’aurait jamais dû être le basket s’il n’avait pas développé un toucher soyeux avec ses deux mains, entre deux séances de fonte. Du coup, au niveau du trashtalking, on se retrouve dans une disposition totalement différente en comparaison avec ses potes. David parle beaucoup, surtout aux arbitres pour demander deux lancers, mais ils sont surtout peu nombreux à oser lui parler. Et ça, c’est aussi la marque des grands.

“D’habitude j’arrive assez bien à contenir les joueurs plus forts que moi, plus imposants. Il n’y en a pas beaucoup que je n’arrive pas à défendre, mais David West en fait partie. Physiquement, il y a lui, Shaq, et Zeus.” Un certain LeBron James…

Quand ça devient un peu physique, on voit tout de suite qui est vrai et qui est faux. West, c’est du 100% pur matériel, le genre de mec qui a terminé second derrière The Rock pour interpréter Hercule au cinéma. N’est-ce pas Dirk. N’est-ce pas Spencer. N’est-ce pas Shane ? Tout le monde y a eu droit, et encore là c’est du léger. Car quand il est question de faire faute et ainsi stopper une action, vous pouvez toujours compter sur David pour que la pauvre victime qui se retrouve sur son chemin finisse traumatisée. Des fois ça sera une ceinture, ensuite on aura des descentes du coude, et d’autres fois ce sera carrément du bowling. Il suffisait de voir cette séquence hilarante cette année pour comprendre la réputation du vétéran dans le circuit NBA : embrouille entre Paul George et John Salmons, l’intérieur vient calmer tout le monde, Chuck Hayes veut un peu de rab, les arbitres lui disent que ce serait mieux de ne pas faire ça avec lui, ses coéquipiers confirment, West se marre. Pas besoin d’en dire plus, c’est comme ça chez David. Même la mascotte des Cavaliers a voulu se fritter avec le molosse pour déconner, avant de terminer à l’hôpital puisque l’autre ne contrôle pas sa force…

Couverture

T’aurais pas une clope s’il-te-plait Pero ? (source : indysportsreport)

Mais surtout, ce qui impose le respect chez le vétéran des Pacers, c’est ça capacité à donner de grosses leçons à ses coéquipiers comme à ses adversaires. Quand George Hill manque d’agressivité, West lui botte le cul dans les vestiaires et le meneur plante 37 points face aux Blazers. Quand Paul George fait le con en PlayOffs, c’est encore lui qui le remet à sa place. Quand Roy Hibbert fait du Roy Hibbert, c’est encore David qui prend le micro pour dire au géant de remettre les pendules à l’heure. Quand DW parle, on l’écoute. Et si on ne l’écoute pas, ça chauffe. Comme pour Anthony Davis, qui s’est fait massacrer au poste lors de sa saison rookie au point d’en parler avec les larmes en sortie de match, après avoir mangé 20 points en seconde mi-temps dans toutes les positions possibles et imaginables. Blake ? Un peu de blabla sur une faute offensive, et le voilà enfermé dans la salle de torture : 14 points en 8 minutes pour Mister West, qui a cette capacité à toujours élever son niveau de jeu quand ça parle. N’est-ce pas là la marque principale des plus grands trashtalkers ?

Au final, la note qui lui est attribuée prend en compte son physique exceptionnel, sa capacité à intimider tout le monde, le respect qu’il reçoit de la part des autres intérieurs, mais aussi la mauvaise fin de saison des Pacers, l’explosion du vestiaire, et son âge qui le rapproche de la sortie. Crédibilité : 48%.

Rappel : ce classement ne représente pas l’avis de toute la rédaction, ni celui de Gary Payton, Président du Syndicat TrashTalk. Il ne concerne que les joueurs qui évolueront en NBA la saison prochaine.

#30 : Mario Chalmers (ici)

#29 : Draymond Green (ici)

#28 : Brandon Jennings (ici)

#27 : Tyson Chandler (ici)

#26 : John Wall (ici)

#25 : Carlos Boozer (ici)

#24 : Carmelo Anthony (ici)

#23 : Serge Ibaka (ici)

#22 : Rajon Rondo (ici)

#21 : Dwyane Wade (ici)

#20 : James Harden (ici)

#19 : J.R. Smith (ici)

#18 : Isaiah Thomas (ici)

Source image : indiananewsphotographers.org


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