Danny Ainge dégaine les billets : Avery Bradley prolonge à Boston pour 4 ans et 32 millions

Le 02 juil. 2014 à 16:57 par Benjamin

Pressenti pour être un des arrières les plus ciblés de l’été, Avery Bradley n’est déjà plus sur le marché, puisque Boston vient de couper l’herbe sous le pied de la concurrence, en ayant tout de même à payer le prix fort, puisque l’arrière à accepté un deal à 32M$ sur 4 ans, à 8M$ l’année environ.

Un prix qui semble être assez élevé, pour un joueur qui n’avait été contacté par aucune autre franchise pour l’instant. Boston a certainement prédit que quelqu’un d’autre était capable d’envoyer plus de sous sur le pitbull, et a choisi la sécurité immédiate plutôt que le mal de tête infini d’avoir à égaler ou non une offre mirobolante.

Bradley, qui n’avait eu de cesse de répéter qu’il voulait rester un Celtic, va donc revenir peupler les lignes arrières de Boston, qui risquent bien d’être sacrément embouteillées, à moins que cette signature ne prépare quelque chose d’autre.

En effet, depuis que le talentueux Marcus Smart a rallié Bean Town le soir de la Draft, on se demande quel est le plan de Danny Ainge, puisque Boston se retrouve avec deux meneurs et un arrière qui peuvent légitimement prétendre à être titulaires (Bradley encore plus avec ce gros contrat), alors qu’il n’y a que deux places dans le cinq.

Sans vouloir extrapoler, on ne peut qu’être de plus en plus perplexes quant à l’avenir de Rajon Rondo sous le maillot vert, on était déjà inquiets après la Draft de Smart, on franchit un nouveau pas avec cette annonce de la prolongation de Bradley.

Boston peut aussi tout simplement choisir d’accumuler les talents et de rester tel quel avec ces trois joueurs dans le roster, ce qui impliquerait que l’un des trois sorte du banc la saison prochaine, et voit ses minutes forcément réduites.

Autre hypothèse, Boston peut avoir signé Bradley à ce prix pour pouvoir l’inclure dans un futur trade (coucou Kevin Love), un contrat à 8 millions pouvant se glisser dans beaucoup de transactions à plusieurs joueurs pour équilibrer la balance.

La signature d’Avery Bradley n’est donc sans doute qu’une nouvelle étape dans le plan de reconstruction des Celtics. Dans l’immédiat, ça parait un peu cher pour un joueur qui a démontré ses limites offensives la saison dernière, dans un contexte où il devait prendre beaucoup de tirs, mais tirer des conclusions maintenant ne sert à rien, tant qu’on ne sait pas quelle suite va prendre l’intersaison de la Maison Verte. Affaire à suivre.

Source : Marc Stein, ESPN

Image : USA Today