C.J. Miles signe à Indiana : bon vent à Evan Turner

Le 02 juil. 2014 à 23:30 par Clément Hénot

C’était dans l’air depuis quelques temps, à la suite de son dîner avec l’immense Larry Bird, c’est désormais officiel : C.J. Miles sera bel et bien un Pacer l’année prochaine, n’en déplaise à Evan Turner, qui espérait se poser durablement avec Indiana grâce à ses incroyables PlayOffs.

Décidément, les tontons flingueurs ont la côte sur ce marché des agents libres, après Jodie Meeks, Avery Bradley, Ben Gordon, et peut-être bientôt Gordon Hayward, c’est désormais Christian Jacques Miles qui trouve son bonheur du côté du dernier finaliste de la conférence Est.

La désormais ancienne patte gauche des Cavaliers, qui postait en moyenne 9.9 points à 43% aux tirs dont un très propre 39% derrière l’arc, 2 rebonds et 1 passe de moyenne, est tombée d’accord avec les Pacers pour un bail de 18 millions de dollars sur 4 ans. Il semble également avoir énormément apprécié ce repas en tête à tête avec l’ancienne légende Celte.

It was an unbelievable experience to sit down with one of the greatest players to ever play this game I love .. The legend himself #Blessed

— C.J. Miles (@masfresco) 2 Juillet 2014

“C’était une expérience incroyable que de s’asseoir avec l’un des plus grands joueurs de ce sport que j’adore .. La légende en personne #Béni”

Le rôle de Miles devrait être simple : envoyer des sacoches derrière la ligne incurvée, et faire le boulot défensif. Un peu comme aux Cavs, mais avec un enjeu plus agréable : jouer le titre. Miles rejoindra donc un autre C.J. en la personne de Monsieur Watson, et représente d’ores et déjà une alternative à Lance Stephenson qui doit toujours resigner, et qui a refusé une première offre du camp Indiana.

Une nouvelle page se tourne pour le joueur donc, qui aura également tenu à remercier avec classe son ancienne franchise. Cependant, difficile d’imaginer le “lefty” déçu d’atterrir dans une équipe telle que celle des Pacers, une franchise chez laquelle il pourra montrer aux yeux de la planète NBA, toute l’étendue de son talent.

source image : Indy Cornrows
source texte : Indy Star + Adrian Wojnarowski


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