Phil Jackson l’a toujours mauvaise mais Steve Kerr nie avoir donné son accord aux Knicks

Le 02 juin 2014 à 15:23 par Benoît Carlier

Tandis que des rumeurs plus farfelues les unes que les autres envahissent les panneaux lumineux informatifs de Times Square pour savoir qui sera la marionnette de Phil Jackson sur le banc des Knicks la saison prochaine, Steve Kerr remet les pendules à l’heure sur sa manière de faire avec le « Zen Master » au cours de leurs négociations.

Bien installé dans la Baie de San Francisco, le coach rookie de Golden State a souhaité mettre au clair la nature de ses négociations avec Phil Jackson il y a quelques semaines, niant formellement avoir donné son accord à un quelconque moment pour succéder à Mike Woodson dans la Grosse Pomme :

« Nous en étions très proche, mais nous ne sommes jamais tombés d’accord sur un contrat, » déclarait Kerr au Daily News, samedi soir, avant de commenter le Game 6 des finales de conférence à l’Ouest pour TNT. « Nous n’avons pas eu de poignée d’accord ou quoique ce soit d’autre. Mais je pensais vraiment que j’allais aller là-bas (à New York) et je pense que Phil et pensait aussi que ça allait arriver. »

Les deux hommes ont également correspondu à de nombreuses reprises par téléphone, sans jamais que le GM des Knicks ne prenne un ton de menace ou d’urgence avec Steve Kerr :

« Phil savait que je n’étais pas très à l’aise et il ne m’a pas jamais forcé dans aucune de nos conversations. C’est ce qui est bien quand vous négociez avec Phil. Il ne me mettait aucune pression pour que j’accepte le poste. Il me répétait « Tu dois te sentir bien par rapport à cela. Tu dois en être sûr. » C’est pourquoi il ne s’est pas interposé quand j’ai voulu parler avec Golden State ».

Finalement, c’est peut-être la technique de négociation du « Zen Master » qui est à revoir dans cette affaire. En laissant trop de choix et peut-être trop de temps à Steve Kerr, Phil Jackson n’est pas parvenu à décrocher la signature de l’homme qui occupait pourtant la première place de sa liste de courses pour l’été.

Business is business, et sur ce coup là, les Warriors ont donné une vrai leçon d’opportunisme à New York qui erre encore sans coach, malgré un homme onze fois bagué en tant qu’entraîneur à sa tête. Vous voyez où on veut en venir ?

Source texte : The Daily News | Source photo : AP