Donnant-donnant : Jonas Jerebko souhaite aller de l’avant avec les Pistons

Le 29 mai 2014 à 00:20 par Benoît Carlier

En activant sa Player Option pour rester une saison de plus dans le Michigan, Jonas Jerebko a aussi quelques exigences envers son nouveau coach, Stan Van Gundy. Le Suédois ne veut plus jouer un rôle de figuration et souhaite avoir de nouveau le temps de s’exprimer sur le parquet, soir après soir.

Un temps rassuré suite au licenciement de Mo Cheeks à la tête des Pistons, Jerebko avait vite déchanté sous les ordres de John Loyer. Que cela soit Cheeks ou son successeur, jamais l’ancien joueur de Biella en Italie n’aura réellement eu son mot à dire, ou plutôt le temps de jouer. En effet, le Suédois reste sur sa plus faible saison en carrière au niveau statistique avec des moyennes faméliques de 4,2 points et 2,7 rebonds en 11,6 minutes. En acceptant de rester sous la tunique des Pistons un an de plus pour 4,5 millions de dollars, Jerebko entend bien profiter de la venue de SVG à Detroit pour gagner en temps de jeu et en responsabilités :

« Je sais que je peux faire bien mieux que ce que j’ai eu l’opportunité de montrer la saison dernière, » déclarait-il au journal suédois Boras Tidning.

En trois saisons passées aux Pistons, il n’a jamais eu de relation très saine avec ses entraîneurs. Et s’il n’appréciait pas spécialement Cheeks, il n’était pas non plus en odeur de sainteté avec son prédécesseur Lawrence Frank lors de la saison 2012-2013.

« D’abord, Lawrence Frank ne m’a pas donné de vrai chance. Quand il est parti, la même chose s’est produite avec Mo Cheeks. Je jouais 25 minutes au mieux dans une rencontre alors que j’avais une moyenne équivalente il y a déjà quelques saisons de cela. Je ne peux pas me satisfaire de ça. »

Drafté en 39ème place en 2009, il avait rapidement trouvé sa place dans l’effectif des Pistons lors de son année rookie et possédait déjà une vraie polyvalence sur les postes d’ailier et d’ailier fort. Il avait même été retenu dans la all-rookie second team grâce à des moyennes de 9,3 points et 6 rebonds. Mais en se déchirant le talon d’Achille par la suite, il manquera l’intégralité de la saison 2010-11. Il peine aujourd’hui à retrouver sa place dans le roster du Michigan.

« C’est déjà tout réfléchi. J’ai encore une année de contrat à Detroit, et je vais continuer de travailler. L’été et la saison qui arrivent seront très importants. »

Pour cela, il bénéficiera de l’arrivée d’un nouveau coach, le cinquième en cinq ans aux Pistons, en la personne de Stan Van Gundy. Les deux hommes devraient rapidement se rencontrer pour évoquer, ensemble, leurs attentes respectives.

« Nous allons nous asseoir et évoquer un certains nombres de sujets ensemble. Comment il me voit ? Qu’est qu’il attend de moi ? Quel type de joueur il pense que je devrais être ? Sur quoi dois-je travailler davantage ? Ça va être sympa de parler un peu. »

Au regard de la réussite des Pistons la saison dernière, SVG sera probablement curieux de trouver des solutions en faisant confiance à des hommes qui s’étaient un peu effacé dans le collectif de Detroit ces derniers mois. Il pourra alors compter sur un Jonas Jerebko revanchard, qui a déjà prouvé qu’il avait un vrai rôle à jouer dans un roster NBA par le passé.

Source texte : The Detroit News | Source photo : Kelley L. Cox/USA Today