Désir : Kevin Durant, de scoreur prolifique à coach à succès ?

A quelques jours de se voir décerner son premier titre de MVP (sauf corruption immonde de dernière minute), l’étoile du Thunder d’Oklahoma City, Kevin Durant, réfléchit déjà à quoi pourrait ressembler son avenir en NBA. Âgé de 25 ans, ce-dernier ne cache pas son désir de vouloir enfiler le costume d’entraîneur un jour, une fois que sa faim de titres et que ses ambitions déployées en tant que joueur seront totalement rassasiées.

Alors que les comparaisons élogieuses fusent à son sujet, Monty Williams le comparant au regretté mais infiniment talentueux Len Bias récemment, le natif de Washington prépare d’ores et déjà le terrain de sa possible reconversion : celle de devenir coach.

“Je l’espère vraiment. Nous verrons bien, j’ai toujours entendu dire que les gars qui touchaient leur bille sur un parquet n’étaient pas assez intelligents pour devenir entraîneur. Mais j’apprends. J’en apprends énormément au contact de différentes personnes. J’essaye de jouer sur plusieurs tableaux. J’aime voir les gens devenir meilleur, admirer les progrès au quotidien de l’équipe.” 

Ainsi, alliant sa parole aux actes, Durant a de ce pas mis en pratique ses intentions nourries pour le coaching. Lors de la victoire des siens vendredi dernier face aux New Orleans Pelicans 116 à 94, Scott Brooks l’a laissé prendre sa palette pendant un temps-mort, à quelques minutes de la fin, pour dessiner un système permettant à Jeremy Lamb de se retrouver libéré dans le corner. Se servant de Steven Adams et d’Hasheem Thabeet comme écrans inamovibles, le jeune arrière embarque sur l’aile droite avant de couper à l’opposé juste avant que les deux intérieurs ne barrent fermement la route à son défenseur. Complètement démarqué, Lamb n’a plus qu’à recevoir le ballon et prendre un trois-points bien en rythme, le filet, tout comme Durant et ses partenaires, rugissant alors de plaisir.

Cependant, Brooks rappelle amicalement à son brillant poulain qu’il lui reste pas mal de chemin à parcourir et quelques heures supplémentaires à passer en salle de projection dans le but de parfaire sa création de systèmes. KD, en élève modèle, le prend plutôt bien…

“C’était une très belle action mais il a oublié d’ajouter un autre joueur sur la palette. Il n’en avait que quatre… Mais il s’améliore, l’an dernier il n’en avais mis que trois…”, critique avec humour Brooks.

“Nan, c’était pas nécessaire”, rétorque un Durant amusé. “J’essaye de bosser au mieux sur mon futur.”

Dès lors, élaborer son avenir reflète une preuve notable de maturité chez le “Durantula” qui ne cesse de progresser et d’en apprendre tous les jours sur lui-même. Or, avant que de s’entrevoir hurler à ses futurs disciples de se replier en défense, Durant aura du pain sur la planche et encore tout à prouver en tant que joueur dans un futur qui s’avère proche, très proche…

Source texte : Bleacher Report / Source image : AP Photo