Le Bilan Fun des Bucks : une saison hardcore à oublier, mais un bon grec complet à savourer ?

Le 09 avr. 2014 à 16:39 par Bastien Fontanieu

Quand une franchise annonce avant le début de saison qu’elle souhaite retrouver les PlayOffs, on peut la croire sur parole si elle propose les transferts qui vont avec. Ainsi, non seulement les Bucks ont réalisé la pire saison de leur histoire cette année, mais en plus ils l’ont fait dans le registre le plus crade possible. Bilan d’une campagne à oublier de B à Z, car le A est réservé pour Giannis…

Ce que TrashTalk avait annoncé :

Il y a quelques mois, lors de la Preview de la Division Centrale (ici) dans laquelle les Bucks avaient été très justement placé au fond du trou, un point important qui faisait figure d’hypothèse s’est finalement révélé exact. Ainsi, il était dit qu’O.J Mayo ferait figure de baromètre pour la saison de Milwaukee : soit en explosant et en portant ainsi sa franchise sur ses épaules, soit en se faisant dessus et à ce moment-là l’équipe toute entière coulerait. C’est peu dire si le garçon nous a déçu, prenant du poids et manquant misérablement sa campagne après celle réussie à Dallas. On reparlera de lui un peu plus bas. Par contre, là où on s’est franchement foiré, c’est en annonçant une trentaine de victoires et leur position dans le ventre mou de la Conférence Est. Divisez ce chiffre par deux, ajoutez 500 grammes de bonne foi, et vous obtenez le bilan final.

Ce qui s’est vraiment passé :

Pire saison de l’histoire pour les Bucks, dépassant le groupe de 1994 qui avait atteint quand même les 20 succès. Un bordel sans nom cette année, entre les affaires de drogue de Larry Sanders (ici), les possibles bastons avec Gary Neal avant son transfert ou celui de Caron Butler () et les blessures de tous les membres de l’effectif (partout) : on n’a pas eu une seule seconde de répit du côté de Milwaukee. Et quand tu sais que les Sixers seront dans les mémoires collectives cette année pour avoir cumulé 26 matchs sans victoire, alors qu’ils finiront devant la franchise du Wisconsin ?! La honte ultime. Même Zaza Pachulia, qui partait d’Atlanta avec son coach Larry Drew, n’a pas pu imposer son charisme pour installer une identité un minimum solide. La honte ultime on vous dit.

L’image de la saison :

Mesdemoiselles, voici Giannis. On a converti, ça fait dans les 60 centimètres la paluche. Normalement, votre micro-ondes en fait 50 de large.

Mesdemoiselles, voici Giannis. On est dans les 60 centimètres d’envergure la paluche. Normalement, votre micro-ondes en fait 50 de large. (Source : Reddit.com)

On ne l’attendait pas, il a cartonné :

Giannis Antetokounmpo. Hormis son nom insupportable à devoir écrire, le gamin est proche de la perfection. Un coeur gros comme ça, un sourire aussi large que la crise en Grèce, des capacités exceptionnelles et un bagage technique avancé pour son âge tout comme sa vision du jeu ? Le tout dans le corps de Kevin Durant ? Wow. S’il a tout ce qu’il faut pour devenir une superstar, il faudra énormément de boulot et de patience pour le voir atteindre le niveau qui lui est presque promis. Car un certain Nicolas Batum avait aussi le même potentiel avant de s’installer dans un siège plus discret, et on a connu un paquet d’ailiers au potentiel dingue se crasher avant leur 4ème année. Les Bucks doivent tout miser sur lui et l’entourer, car certains de ses matchs nous ont laissé sans voix. Un cadeau du ciel, ou plutôt d’Athènes, qui pourrait vite devenir le chouchou TrashTalk.

On l’attendait au taquet, et il a abusé :

O.J. Mayo. Pour aller faire le crevard à Dallas, en dernière année de contrat, montrer que tu peux mettre 20 points de moyenne dans le Texas et ensuite être incapable de faire la rotation chez les Bucks ? Sérieusement ? On pensait que la franchise avait réussi à se débarrasser de ses pires virus en envoyant justement Monta Ellis et Brandon Jennings aller voir ailleurs, mais quand tu vois Mayo prendre autant de poids tu te dis que son nom lui va à merveille cette saison. Une réussite au tir affreuse, une défense suspecte, un leadership qui ferait même marrer DeMarcus Cousins et tout ça avec un joli contrat en poche ? Heureusement qu’il ne gagne pas de matchs sinon l’injustice serait totale. Un gâchis énorme.

La vidéo de la saison :

Ce qui va bientôt se passer :

On pourrait la jouer facile et souhaiter bonne chance aux Bucks en les regardant drafter comme des porcs, ce qui sera de toute façon le cas, mais on va rendre l’affaire un peu plus horrible qu’elle ne l’est déjà en mentionnant la possible vente de la franchise à de nouveaux investisseurs (news). Déjà que Seattle pousse pour retrouver une équipe, que la NBA n’aime pas les Bucks tout comme 97% des fans de basket et que leur parquet ressemble à un Backgammon géant, si en plus il y a revente ça sent pas bon pour l’avenir. Sauf, sauf, sauf si un certain Giannis Antetokounmpo explose, et là l’espoir reste entier…

Source image : Sports Yahoo


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