J-Kidd style : Mark Jackson vire Brian Scalabrine de son staff

Le 26 mars 2014 à 11:41 par David Carroz

Les temps sont durs pour les assistants coachs NBA. Après l’affaire entre Jason Kidd et Lawrence Frank, c’est au tour de Mark Jackson et Brian Scalabrine de se fritter. Selon Adrian Wojnarowski, l’entraineur des Warriors a décidé de se séparer du White Mamba, qui d’après d’autres sources devrait se retrouver assigné en D-League.

Mark Jackson vs Brian Scalabrine

“Brian Scalabrine a été assigné à Santa Cruz.” – Diamond Leung.

Cette décision de Mark Jackson n’est pas partagée par le front office des Warriors, qui se faisait l’avocat de Brian Scalabrine et de son travail. Mais pour les dirigeants des Dubs, le coach a le contrôle de son staff et ils se sont donc pliés à sa décision. Cependant, malgré cet envoi en D-League, ils souhaitent garder le White Mamba sous contrat au sein de leur organisation.

Ils semblerait que cet “incident” ne soit pas le seul chez les Warriors. Mark Jackson a de nombreux problèmes pour gérer son coaching staff et créer un environnement de travail cohérent. L’ancien meneur des Pacers avait déjà passé plusieurs semaines sans parler à son assistant coach Mike Malone avant que celui-ci ne soit à la tête des Kings. Il faut dire que le coach de Golden State n’est pas du genre à se laisser marcher dessus.

“Il n’y a pas de différence d’opinion entre mon staff et moi. Ils donnent des suggestions. Certaines que je suis. D’autres non. Mais au final, ce sont mes décisions et nous sommes soudés peu importe le chemin que nous décidons de prendre. Si vous avez un problème avec ça, vous feriez mieux de ne pas être mon assistant.” – Mark Jackson.

Il faut lui reconnaitre au moins le fait d’être honnête. Peut être que Brian Scalabrine n’a pas su suivre cette ligne directrice et a fait preuve d’un manque d’unité qui n’a pas plu au coach. Ou juste un excès d’autorité de la part de Mark Jackson. Espérons pour lui que cela ne nuise pas à la marche en avant des Warriors.

Source: Bleacher Report

Source image couverture: USA Today