Fête de la Girafe : Happy Birthday Shawn Bradley !

Le 24 mars 2014 à 12:29 par Giovanni Marriette

Shawn Bradley

Au croisement des nineties et des années 2000 sévissait dans la ligue un géant de 2m29, pas un monstre statistique mais forcément reconnaissable au milieu d’êtres humains un peu plus normalement constitués… 42 ans depuis samedi pour l’un des plus grands joueurs de l’histoire par la taille (derrière notamment l’empereur Yao, Gidza Muresan et Manute Bol), l’occasion de revenir sur ses principaux faits d’armes au cours d’une carrière passée une ou deux têtes au dessus de tout le monde…

Fraîchement sorti de l’université de Brigham Young, le géant est drafté en 1993 en 2ème position d’une lottery qui nous fait notamment découvrir cette année là Nick Van Exel, Sam Cassell, Allan Houston, Vin Baker, Isaiah Rider, Jamal Mashburn, Chris Webber (n°1 de la draft et futur ROY) ou encore Penny Hardaway. Une draft placée sous le signe des géants puisqu’on retrouve en 30ème position un certain Gheorge Muresan, drafté lui par les Bullets de Washington.

Pour Shawn Bradley, destination les Sixers. Un choix étrange pour la franchise qui possède déjà une raquette plutôt impressionnante à ce moment là… Visez plutôt: Moses Malone qui termine tranquillement sa carrière, Ike Austin déjà affûté avant ses belles années dans la capitale…et Manute Bol, autre géant venu d’une autre planète! A ce moment là notre rookie doit se demander ce qu’il est bien venu faire dans cette galère…

Contre toute attente, malgré un manque de prise de risque en attaque, Bradley fait taire les sceptiques et cumule déjà pour sa première saison plus de 10 points, 6 rebonds et 3 contres  de moyenne en presque 30 minutes… Il renvoie ainsi le Soudanais au second plan, Moses Malone à la retraite et Ike Austin sur le banc…

Au cours de la saison 96, il est envoyé à New Jersey ou il restera un peu plus d’une saison, le temps pour lui de dominer en 97 le classement des contreurs avec 4 (!) rejections par matches.

Virage important en 1997 lorsqu’il est transféré chez les Mavericks de Dallas, franchise avec laquelle il passera le reste de sa carrière. Il est à ce moment là au firmament statistique de sa carrière avec des moyennes de 14.6 points, 8.7 rebonds et presque 3 blocks chaque soir. Le Texas qui lui offrira également ses premières minutes en Playoffs à partir de 2001 et cela pour 5 saisons consécutives pour des moyennes de 3 points, 3.4 rebonds et 1.1 blocks, des stats bien en deçà de celles de ses meilleures années, mais il faut dire que les genoux commencent à grincer… Il prendra sa retraite en 2006.

Parmi les nombreux faits d’armes de celui qui participa également aux Championnats du Monde à Indianapolis en 2002 avec l’équipe d’Allemagne, on peut relever notamment ses 13 contres face à Portland en 98 ou encore plusieurs pointes à 22 prises lors de cette même saison.

Pour se rappeler ce que donnait le grand échalas sur les parquets NBA, par ici la compagnie. Et comme on est un peu taquins, on vous propose un Top 10 un peu particulier…

Et quand on s’attaquait au grand Shawn, cela pouvait donner lieu à de drôles de scènes. Enjoy…

Allez, sans rancune Shawn! Sans rire, il restera de Shawn Bradley un pivot de très grande taille qui aura malgré tout réussi à plus ou moins dominer en évitant les grosses blessures tout au long de sa carrière, performance déjà rare en soi… Mormon pratiquant, il exerce aujourd’hui le métier d’entraîneur dans l’Utah, au sein d’une école accueillant des jeunes en difficulté, loin des spotlights de la grande ligue. Un grand Monsieur, au propre comme au figuré… et au fait: on est un peu en retard mais joyeux anniversaire…