Captain Obvious : Evan Turner est heureux d’avoir atterri chez les Pacers

Le 15 mars 2014 à 13:32 par Clément Hénot

Vous n’êtes pas sûrs que Dieu existe ? Demandez à Evan Turner, il saura quoi vous répondre. L’ancien arrière d’Ohio State est passé des Sixers de Philadelphie, l’un des bonnets d’âne de la ligue, aux Pacers d’Indiana, qui vont tout faire pour gagner le titre NBA, et ainsi barrer la route du Heat qui est en quête de Three-peat. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’intéressé ne cache pas sa joie. C’est bizarre, non ?

“La différence, c’est qu’ici, j’arrive alors que le projet sportif se finalise, cette équipe a été montée pour gagner le titre final. A Philly, je faisais partie d’une reconstruction.”

Le jour et la nuit donc pour Evan Turner, car franchement, qui d’entre vous n’aurait pas sauté au plafond en apprenant son transfert des Sixers aux Pacers ? On comprend donc toute la joie du joueur qui a bien compris que sa nouvelle team était armée jusqu’aux dents, d’ailleurs il n’en veut pas du tout au front office de Philly, mais n’acceptait plus de perdre sans cesse.

“Je suis béni d’avoir atterri dans une telle organisation, je n’ai vraiment aucune rancune ou animosité envers Philly, vraiment rien, mais je suis juste heureux d’avoir l’opportunité de gagner (…) Personne n’accepte perdre, c’est facile de perdre si on veut. Tout ce que j’ai eu à faire, c’est me préparer pour une opportunité qui est venue : ce trade chez les Pacers.”

Turner n’aura pas reçu le plus chaleureux des accueils lors de son retour au Wells Fargo Center, probablement car, cette saison mise à part, il n’aura jamais vraiment répondu aux attentes d’un numéro 2 de la Draft. Mais ça, Turner doit s’en contrefoutre. Brett Brown l’a d’ailleurs toujours tenu très haut dans son estime

“J’ai toujours adoré Evan en tant que coach, c’était un mordu de la salle de gym, (…) j’aimais tout ce qu’il faisait sur un terrain, il assimilait vite nos systèmes, c’était un bon gars, sur et en dehors du terrain”

Turner est donc ce fameux joueur qui “arrive le premier au gymnase et qui en sort le dernier”. On espère qu’il continuera dans cet état d’esprit qui devrait parfaitement coller aux style des Pacers. Il n’empêche que nous, on est un peu déçus, ça aurait quand même été plutôt funky de voir cet énergumène se morfondre dans l’une des pires séries de l’histoire de la NBA. Mais comme on est pas des salauds, on est contents pour lui. Hold on, Evan !

source image : pba-online.cm
source texte : Philly.com


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