Les Pistons perdent leur identité : Fondamentaux et défense aux abonnés absents

Le 14 mars 2014 à 10:52 par Clément Hénot

Il fut un temps ou les Pistons étaient un modèle de rigueur défensive, de sérieux et d’application, voire même de “dirty playing”, et le Palace d’Auburn Hills était une forteresse imprenable. Aujourd’hui, l’équipe n’a plus rien de ce qui a fait sa notoriété jusqu’à ce titre gagné en 2004 au nez et à la barbe des Lakers. L’indiscipline et les états d’âme se font de plus en plus présents. Pire, le Palace a été déserté. Vraiment une saison où tout fout le camp.

A l’instar des Cavaliers et des Knicks, les Pistons n’en finissent plus de décevoir, sauf que les joueurs n’ont pas l’air d’en avoir grand chose à faire, le coach intérimaire John Loyer ne semble pas avoir particulièrement goûté à la domination des Raptors contre son équipe aux rebonds, malgré une raquette ultra athlétique.

“Ils (les Raptors) nous ont dominé au rebond. On est une des meilleures équipes au rebond, mais on ne verrouille pas à chaque fois. C’est problématique.”

Malheureusement, le rebond est loin d’être le seul problème des joueurs de Motor City. Sur ce même match face au “Dinos”, les Pistons auront été coupables d’erreurs défensives qui auront précipité leur défaite. Et puis, cerise sur le gâteau : Ils nous ont également pondu un formidable 10-24 aux lancers-francs, Josh Smith et Brandon Jennings auront cumulé un jubilatoire 1/9 ensemble. Fantastique.

Mais le point positif dans l’histoire, c’est que Josh Smith aime bien le nouveau style de Rodney Stuckey, dommage qu’il ne lui ait servi qu’à lâcher un infâme 0/6 aux tirs.

“Il faut qu’il joue comme il sait faire, c’est toujours un plus pour l’équipe. Il s’est fait une nouvelle coupe, donc il a un peu changé son swag, mais quoi qu’il arrive, on a besoin de lui”

Apparemment, John Loyer n’en a rien eu à foutre non plus des innovations capillaires de Rodney Stuckey, car le coach en a marre de perdre et veut une amélioration de suite. Il y en a une dans les paroles, ne manquent plus que les actes maintenant.

source texte : The Detroit News
source image : Bleacher Report