Evan Turner aux Pacers : débuts réussis, 13 points et destruction des Lakers

Le 26 févr. 2014 à 14:06 par Bastien Fontanieu

On en a vu, des débuts sous de nouvelles couleurs. Celui de Rudy Gay aux Kings, ou de Dwight Howard aux Rockets par exemple. Chacun essaye de montrer son meilleur jeu, en espérant que l’équipe l’emporte et dorme tranquillement, bien évidemment : mission doublement réussie pour Evan Turner hier soir.

Le public avait prévu un accueil trois étoiles pour son nouvel arrière, fraîchement débarqué de Philadelphie après y avoir passé un début de saison catastrophique d’un point de vue collectif. Avec 15 victoires seulement, les Sixers se sont totalement effondrés, et ce malgré un début de saison bien sympa : le rêve le plus fou du jeune Turner s’est donc réalisé Jeudi dernier, en voyant son contrat être envoyé de l’asile de Philly au paradis des Pacers, qui lui offrent une occasion en or de se construire un vrai jeu collectif ainsi que donner un coup de punch en sortie de banc quand les batailles du mois de Mai commenceront. Changement complet d’atmosphère, même dans les fringues.

“Tu passes d’un simple survêtement pour aller aux matchs à un vrai costard, ça vous change tout.”

Changement de résultats aussi, avec l’exécution sans le moindre gramme de pitié des pauvres Lakers, venus manger comme beaucoup la sauce locale : 118 à 98 pour les locaux, record de la saison en terme de points marqués par le banc justement, sur lequel Turner a brillé avec ses 13 points à 6/12 au tir en 26 minutes. Bien évidemment paumé dans le tout nouveau système de Frank Vogel, le garçon a tout de même montré ses qualités de création au poste comme en isolation tête de raquette, et impressionné ses nouveaux copains.

“C’est tout simplement un bon joueur de basket. Bon QI sur le terrain, bonne attitude, il avait l’air plutôt à l’aise ce soir.” Frank Vogel

“C’est un vrai joueur, il a un vrai feeling pour ce jeu. C’est un numéro 2 de Draft donc le talent est là, on n’est pas vraiment surpris.”

Bonne nouvelle pour les Pacers : avec de solides écrans sur non-porteur, des sprints pour retourner en défense, et une belle approche de son premier match, Evan Turner a prouvé qu’il pouvait lui aussi laisser de côté sa casquette égocentrique au profit d’un groupe qui a la dalle. Lance Stephenson connait bien ça, et Indiana fait vraiment peur pour le coup.

Source image : USA Today

Source : USA Today


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