C’était il y a 10 ans : Shaq nommé MVP en jouant meneur, T-Mac dunk avec la planche !

Le 16 févr. 2014 à 17:31 par Bastien Fontanieu

Dernier épisode du week-end, après avoir revu tous les évènements du All Star de Los Angeles en 2004. Le fameux match des rookies avec LeBron, le concours des meneurs, celui des snipers, la battle des dunkeurs : passons maintenant au dessert, avec le match des étoiles du Dimanche.

Sur le papier déjà, la feuille de match présentait des légendes vivantes qu’on embrasserait sur le front si on les croisait dès demain. On vous parle là de phénomènes comme Jamaal Magloire, Sam Cassell, Brad Miller ou Ron Artest. Plus sérieusement, ce All Star Game est particulier lorsqu’il prend place à Los Angeles, puisque Shaq et Kobe sont assez fâchés l’un contre l’autre. Après trois titres gagnés bras-dessus bras-dessous chez les Lakers, les deux coéquipiers ne peuvent presque plus se blairer et les arrivées de Gary Payton ainsi que Karl Malone dans la cité des anges n’y changent rien. Le Mamba devient de plus en plus bon au fur et à mesure que les années passent, et O’Neal prend de plus en plus de poids au fur et à mesure que les étés s’enchainent. Phil Jackson pète des câbles, son équipe n’est pas encore prête pour les PlayOffs, et cela se payera par la suite puisque les Pistons réaliseront l’un des upsets les plus connus de l’histoire des Finales NBA.

C’est dans cette nouvelle version des Bad Boys qu’on y retrouvera d’ailleurs Ben Wallace, présent au All Star Game avec son habituelle afro, d’autres vandales de la Conférence Est comme Jason Kidd et Kenyon Martin qui réaliseront d’ailleurs un alley-oop de toute bôté, l’infatigable Allen Iverson, les cousins Carter et McGrady, ce dernier éclatant d’ailleurs un monstrueux dunk en se faisant une propre passe contre la planche, exploit qu’il avait déjà réalisé auparavant. A l’Ouest, c’est Yao Ming qui rajoute de l’huile sur le feu du Shaq en étant voté directement dans le cinq majeur par les fans, ce qui pousse le monstre de Los Angeles sur le banc.

C’est justement à cause de ces embrouilles perpétuelles avec Kobe et ce spot volé par les groupies de Yao Ming que Shaq va dominer le match et régaler dans tous les compartiments du jeu : remontées de balle comme un meneur, spin move et teardrop, dunks avec la faute et on prend la caméra dans ses mains pour se refaire une beauté. La bête est non seulement possédée au niveau de l’intensité (24 points et 11 rebonds), mais en plus elle régale son public, celui de Los Angeles, dès que possible. Un show complet qui nous rend terriblement nostalgiques en comparaison avec ce qu’on peut avoir ces dernières années lors du match des étoiles. C’est sûr : y’en avait un seul de Shaq. Irremplaçable.