All Punchline Weekend

Le 15 févr. 2014 à 20:15 par David Carroz

Le All Star Weekend est l’occasion pour les meilleurs joueurs de se retrouver ensemble, dans une ambiance décontractée. Plus cool, ils n’hésitent pas à se lâcher avec la presse et laissent ainsi des citations à la postérité. Petit tour d’horizon de phrases chocs, drôles ou légendaires, saupoudré de TrashTalk made in NBA.

Ce que représente le All Star Game pour les joueurs

“Etre un All Star représente tout” – Allen Iverson.

“Je me sens vraiment aimé aujourd’hui et j’apprécie tous les encouragements qui m’ont aidé à gagner ma place de starter au All Star Game. Je veux remercier tous les fans qui ont voté pour moi, en particulier les gens de ma ville de Chicago. Je veux aussi dire merci aux Bulls qui ont fait un travail exceptionnel pour me mettre en avant, et plus que tout, je veux remercier mes coéquipiers et coachs pour m’avoir mis dans cette position.” – Derrick Rose.

On espère qu’il en à profiter car sa nouvelle position en costume sur le banc ne fait pas partie du vote pour le All Star Game.

“Cela signifie beaucoup d’être nommé starter lors de ma troisième année. Etre nommé starter, avec mon coéquipier, devenir All Star, je suis excité et heureux et je remercie les fans d’avoir voté pour moi. Je suis reconnaissant pour cela.” – Dwyane Wade.

Spécial Magic Johnson en 1992

“C’est un rêve qui devient réalité pour moi. Cela a toujours été un de mes rêves de coaches ce gars. C’est un weekend spécial à cause de Magic.” – Don Nelson, coach de l’Ouest en 1992.

“Pourquoi pas? C’est Magic Johnson. Il mérite de grands adieux. Je pense qu’ils devraient le laisser l’an prochain aussi.” – Tim Hardaway, pourtant meilleur meneur à l’Ouest cette année là.

“Il n’a pas eu ce qu’il méritait quand il a pris sa retraite. Peut être l’aura-t-il ce weekend.” – Tim Hardaway, en mode prémonition.

“Qui sait ce que le futur réserve. Chaque opportunité d’être avec lui est spéciale. Jouer avec lui une nouvelle fois sera un super sentiment.” – Chris Mullin, qui aura encore l’occasion de jouer avec Magic après le All Star Game au sein de la Dream Team.

“C’était la thérapie dont j’avais besoin pour continuer à vivre le reste de ma vie. C’était un très très grand moment pour moi. Cela a montré que Magic était de retour et qu’il pouvait jouer. Vous pouvez jouer contre lui. Rien ne se passera. Je pense que cela a fait beaucoup pour le monde, le VIH et le SIDA.” – Magic Johnson himself.

 Le respect entre joueurs

“La NBA est une grande famille, et je considère tous ces rookies comme mes frères. Je crois toujours que je suis un ouvrier parmi les All Star.” – Yao Ming, qui peut remercier également ses compatriotes d’avoir fait de lui un titulaire indiscutable au poste de pivot à l’Ouest.

“J’étais nerveux. Nerveux et admiratif devant tous ces grands joueurs qui ont déblayé le chemin pour notre génération. C’était une chance inouïe pour moi de rencontrer certains d’entre eux. Pour la première fois, j’ai rencontré un joueur derrière lequel j’avais souvent terminé deuxième dans de nombreuses catégories statistiques; Wilt Chamberlain. Il est venu me voir pour me féliciter des saisons passées et m’a demandé si on pouvait se rencontrer un jour pour discuter. Bien évidemment. Dans sa carrière, Wilt a fait des trucs incroyables : marquer 100 points dans un match, avoir une moyenne de 50 points sur une saison… J’aimerais bien lui demander si son bras était fatigué après une telle performance. Etre là avec les 46 autres légendes du basket NBA a été un grand honneur pour moi. J’ai aussi pu m’asseoir avec Bill Russell, l’écouter me parler de certaines de ses approches philosophiques du jeu et lui livrer certains de mes trucs. C’était très éducatif.” – Michael Jordan 1997 sur le fait de partager cet événement avec les meilleurs joueurs du cinquantenaire de la NBA.

Wilt Chamberlain avait sûrement son troisième bras fatigué, mais par les groupies qu’il rencontrait entre les matchs.

“Il a une de ces bagues (de champion), alors je vais le garder.” Shaq qui répond au journaliste qui lui demande qui va garder le trophée entre lui et Duncan, élus co-MVP.

Il possède lui aussi sa collection de bagues chez lui maintenant.

“Où est mon coach ? Où est coach Brown ?” – Allen Iverson en 2001, après des semaines d’engueulades avec Larry Brown, et pour le remercier de tout le travail accompli.

Comme quoi, on peut être représentant du Gangsta basket et être reconnaissant.

“Mais tu fais jamais de passes ?!” – Bob Cousy qui chambre gentiment Bill Sharman qui rentre un tir de l’autre bout du terrain alors qu’il s’agissait d’une passe pour lui, en 1957.

La modestie, une vraie qualité made in NBA

“Quand j’ai été drafté, j’ai dit que je le gagnerais (le concours de dunk) et je me suis montré à la hauteur de ce que j’ai dit. Donc vous savez, je dois m’aimer pour cela.” – Isaiah Rider, vainqueur du concours de dunk en 1994.

Il peut s’aimer, c’est son unique réussite en NBA.

“Je veux que vous sachiez tous que je vais le gagner. Je cherche juste ici qui va finir second.” – Larry Bird après être entré dans le vestiaire avant le concours à 3 points de 1986, avoir regardé en silence ses adversaires et avant… de gagner.

“Je ferai le concours de dunk à Dallas.” – LeBron James

On l’attend toujours au Slam Dunk Contest 4 ans plus tard.

Quelqu’un demande à Wade comment LeBron se débrouillerait au concours de dunk. LeBron le coupe:

“Je gagnerais.”

L’important c’est de participer, pas de gagner mon cher LeBron.

“Cela serait un des événements les plus regardés de l’année avec les Grammy.” – Dwyane Wade sur le fait de voir LeBron James au Slam Dunk Contest.

Sauf que les Grammy, on les voit tous les ans, et qu’on attend toujours the King sur le concours.

Une question de style

“Je vais les garder comme cela jusqu’à ce que j’en finisse avec le basketball. Je ne vais plus couper mes cheveux. Je ne pense pas que je vais garder le bandeau, mais je vais les garder comme cela. Je pense que je suis fatigué de me faire couper les cheveux en déplacement, des trucs comme ça, quand je peux juste trouver une fille pour me les tresser et cela tiendra un moment.” – Allen Iverson qui lance la mode des tresses en NBA lors du Rookie Game de 1997. Avant de les couper 12 ans plus tard.

“C’était juste une idée en l’air lors d’un meeting avec Nike cet été. J’ai dit bien sûr, je le ferai.” – Scottie Pippen au sujet de ses chaussures rouges du All Star Game 1994.

On les a bien vues, et lui aussi puisqu’il a brillé et remporté le titre de MVP.

Source: Sports Illustrated

Source: Sports Illustrated

 

 

Source image couverture: NBA.com