Ayant mis sa vie antérieure de bagarreur de côté afin de se consacrer uniquement à maintenir la paix dans le monde, Metta World Peace avait débarqué à New York dans le but singulier de personnifier cette pièce défensive et nécessaire en vue d’un titre tant attendu pour les fans de la Big Apple depuis plus de 40 ans. Cependant, avec de multiples soucis de santé et une attitude peu exemplaire au sein du vestiaire troublé des Knicks, le héros du match 7 des Finales 2010 ne ferait plus du tout partie des plans de Mike Woodson, celui-ci préférant se morfondre dans son entêtement démentiel à vouloir composer avec seulement neuf joueurs actifs, et aurait accepté de déjà quitter Gotham City avant le 20 février prochain.
“Il faudra voir avec mon agent. Je ne me fais pas de soucis. Je suis optimiste pour mon avenir… Je ne vais pas me plaindre”, affirme World Peace avec retenue et sagesse.
Du gâchis, à l’image de la saison menée par les siens, pour celui qui devait faire partager sa science hargneuse de la défense dans ce qui ressemblait à la dernière ligne droite de sa carrière, de retour dans sa terre natale. Ainsi, les heures sont désormais comptées pour l’ex-Ron Artest à New York City, ce-dernier se tenant disposé à repartir à l’aventure, sa toge blanche et ses attelles aux genoux enfilées, son chapelet en main. En un mot, une énième preuve de dévotion de la part de l’enfant de Queensbridge qui nous donnerait presque envie de chanter ça en son nom. Cœur sur toi Metta !
Source texte & image : New York Post
