Les Bucks n’ont pas l’intention de lâcher Larry Sanders

Le 07 févr. 2014 à 19:05 par Benjamin

Plongés dans une saison cauchemardesque au niveau des résultats, Milwaukee a en plus eu à faire avec les frasques nocturnes de Larry Sanders, qui lui ont coûté une fracture du pouce, qui l’a tenu à l’écart des terrains presque toute la première moitié de la saison, alors même qu’il venait de signer une extension de contrat de 4ans pour 44M$. Pour autant, les Bucks ne braderont pas leur street fighter pour le moment, ils l’ont bien fait savoir aux vautours qui approchaient.

Quelques équipes auraient en effet tenté une approche pour savoir si les Bucks ne seraient pas excédés par leur pivot au point de vouloir l’expédier ailleurs le plus vite possible, quitte à ne pas récupérer grand chose dans la transaction.

Réponse négative de la part de la franchise du Wisconsin qui n’a pas mordu à l’hameçon, et difficile de lui donner tort. La saison et déjà morte et enterrée, et Larry Sanders, qui a prouvé la saison dernière, qu’en forme, et à seulement 24 ans, il pouvait clairement être l’un des meilleurs défenseurs intérieurs de la NBA, a encore une éternité pour se racheter vis à vis des fans, lui qui est là pour encore au moins 5 ans.

Des fans qui ont en plus l’air d’apprécier particulièrement leur pivot, qui affiche bien souvent une confiance démesurée, et qui a déjà montré qu’il n’avait peur de personne sur un parquet, pas même des arbitres, puisqu’il commence à avoir une collection d’expulsions bien marrantes malgré son jeune âge. Un tel caractère, si il est énervant de temps à autre, démontre aussi une envie de gagner et de ne pas se faire marcher sur les pieds, important pour booster une équipe jeune.

Malgré son côté un peu borderline psychologiquement, Larry Sanders a donc toujours le soutien de sa franchise pour l’instant. Avec une situation contractuelle réglée pour les années à venir, et une équipe des Bucks à reconstruire de A à Z, le bonhomme a encore tout le temps de faire amende honorable de sa saison 2013-2014, dors et déjà à cataloguer comme pourrie.

Source: Marc Stein, ESPN

L’expulsion la plus célèbre de Larry Sanders, l’artiste incompris: