Un indien dans la ville : Andrew Bynum fait bonne impression aux Pacers à l’entrainement

En vue de renforcer un banc solide, les Pacers ont engagé le paria parmi les parias en NBA : Andrew Bynum. Après deux titres NBA, des genoux en compote, du bowling aux Sixers et du sexe aux Cavaliers, on voyait mal l’ancien pivot des Lakers s’adapter à un collectif comme celui d’Indiana. Or, il semble pourtant que ce soit le cas.

Car effectivement, celui dont on dit qu’il n’aime plus jouer au basket n’en reste pas moins un intérieur extrêmement talentueux, avec un toucher rare pour son gabarit. Un fait qu’on n’oublie pas chez les Pacers, tant du côté du front office que des joueurs.

C’est l’un des meilleurs pivots de cette ligue, ose dire Paul George.

Ce qui serait vrai si le physique tenait et si le basket faisait encore partie de ses préoccupations. Mais en tout cas, à l’entrainement, apparemment l’ancien Cavalier a envoyé du bois – et Coach Frank Vogel a été séduit :

Il a été très bien ! Il a une bonne mobilité, et on a eu l’impression d’avoir une nouvelle force avec nous.

Une force, certes, mais qui sortira du banc. En effet, Vogel ne veut pas associer Bynum et Roy Hibbert pour créer deux tours vertigineuses dans la peinture. Sa préférence vient plutôt de la plasticité que Bynum pourra apporter dans la rotation.

J’y ai pensé (à l’association Bynum-Hibbert), mais je me suis dit que ce n’était pas ce qu’il nous fallait. Le match est tout autre quand on oblige les attaquants à se frotter à un gars de cette taille. Et en plus vous devez vous méfier de lui en attaque. J’ai l’impression qu’il peut vraiment faire une différence, et c’est pour cela qu’il est là.

On le voit l’apport de Bynum ne se mesurera pas uniquement d’un point de vue offensif – car si le bonhomme sait attaquer, il peut aussi défendre. Son apport en sortie de banc semble a priori très judicieux pour palier le manque d’impact offensif de notre Ian Mahinmi national. Une paire Scola-Bynum dans la raquette en milieu de deuxième QT : non non, ce ne sont pas des titulaires, mais bien des éléments de la second unit. Avant c’était déjà pas mal, mais là dans l’Indiana on est carrément chez les riches.

D’ailleurs, qu’a pensé le Big Boss d’Indiana, Larry Bird, quand il a vu Andrew Bynum à l’entrainement ?

Il est massif, il peut nous aider, et c’est tout ce qui compte.

Ce qui est sûr, c’est qu’on en connaît un qui ne va pas moufter en coulisses chez les Pacers.

Source : Indy Star

Crédit photo : AP