Comment on dit fermez-la en slovène ? Goran Dragic s’offre Indiana pour se consoler

Le 31 janv. 2014 à 12:04 par Bastien Fontanieu

Si nous ne sommes pas particulièrement compétents dans la langue slovène, on peut néanmoins déceler une part de trashtalking dans la performance réalisée par Goran Dragic hier soir à Indiana. On appelle ça fermer des bouches du côté de chez nous.

Injustement oublié pour le All Star Game lorsque les remplaçants ont été nommés ce Jeudi, Goran s’est mis en tête qu’il devait rappeler à certains coachs qui était responsable principal de l’exceptionnelle saison des Suns, et ce surtout depuis l’absence d’Eric Bledsoe. Le dragster s’est régalé face aux Pacers pour la deuxième fois consécutive, après avoir planté 21 points dans la large victoire des siens il y a dix jours 124 à 100. C’était surtout Gerald Green et Miles Plumlee qui faisaient leur grande session trashtalking le 22 Janvier dernier, puisque les deux marsupiaux faisaient partie des Pacers la saison passée. Seulement hier soir, c’était une affaire personnelle pour Dragic.

Opposé à Lance Stephenson, lui aussi scandaleusement oublié et lâchant un triple-double à cette occasion (14 points, 10 rebonds et 10 passes), le gaucher des Suns rendra Paul George et George Hill complètement dingues alors que les deux gonzes sont assez bons dans le registre du cadenas personnel. Rien à faire face au meneur qui profitera des bons écrans de ses coéquipiers pour agresser la peinture locale, distribuer aux copains démarqués et surtout lâcher les chevaux en contre-attaque afin d’éviter le retour de Roy Hibbert. Une performance collective solide et travaillée, comme le montreront les joueurs de Jeff Hornacek à plusieurs reprises durant cette rencontre en tapant dans leurs mains et en célébrant après chaque gros tir rentré. Clou du spectacle : même Gerald Green ira faire blabla avec ses anciens supporters, certainement pour leur demander l’heure quand on a vu les huées qui lui sont tombées dessus. Dragic était simplement la plus belle des étoiles dans la franchise du soleil.

Le meneur termine du coup la rencontre à 28 points et 7 passes à 11/21 au tir, le genre de performance que peu de meneurs ont réussi à réaliser dans l’antre des Pacers, mise à terre seulement pour la deuxième fois de la saison après la victoire des Pistons à Indianapolis en 2013. Un festival qui a rappelé à pas mal de coachs que si la concurrence était belle et passionnante chez les arrières de la Conférence Ouest, l’une des deux Wild Cards lui était réservée sans vouloir critiquer un certain Dirk Nowitzki…

Victoire 102 à 94 pour Goran et ses potes, qui sont décidés à prouver que les PlayOffs sont peut-être faits pour eux cette saison. Les Suns en profitent pour taper Indiana pour la deuxième fois en dix jours : comment on dit balèze en slovène ?

Source : NBA.com

Source image : BleacherReport


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