Daryl Morey : « Royce White est le pire premier tour de Draft de l’histoire »

Le 28 janv. 2014 à 07:36 par Benoît Carlier

Royce White

Lorsque les Rockets ont sélectionné Royce White en seizième position de la Draft 2012, ils étaient conscients des problèmes psychologiques du garçon mais développaient l’espoir de les curer à court ou moyen terme. Deux ans plus tard, l’ailier a totalement disparu des radars NBA et Daryl Morey revient avec humour sur son flaire exceptionnel dans cette affaire.

Atteint d’une hyper anxiété l’empêchant de prendre l’avion notamment, Royce White ne jouera pas une seule minute sur les parquets de la NBA. Écarté de Houston d’abord, puis mis à la porte par Philadelphie ensuite, ses espoirs de réaliser un jour son rêve se sont presque envolés aujourd’hui. L’an dernier pourtant, White avait fait preuve de bonne volonté lorsqu’en mars il s’était rendu à un match de D-League en minibus. Mieux, il avait même commencé à participer à quelques déplacements en avion avec le staff des Sixers lors de la pré-saison. Mais le mal semblait être plus profond et son attitude a poussé la franchise de Pennsylvanie à s’en séparer avant même le coup d’envoi de la saison régulière. Questionné il y a peu par les fans de Houston sur le cas White, le GM des Rockets Daryl Morey a répondu dans un registre que l’on pourrait caractériser d’humour à la texane. Voyez plutôt.

« J’éprouve une sorte de fierté à vous voir évoquer le terme de pire premier tour de l’histoire, » plaisantait-t-il. « C’est le seul joueur qui n’a jamais joué une seule minute en NBA et qui n’était pas juste un étranger qui souhaitait rester en Europe. Cette histoire montre au moins que l’on n’a pas peur de prendre des risques. »

En effet, même si leurs risques n’ont pas payé sur le cas présent, les dirigeants des Rockets effectuent depuis deux saisons du très bon boulot en terme d’effectif. En réunissant James Harden, Dwight Howard et Jeremy Lin au sein d’un effectif jeune et assez prometteur, Houston est passé d’un rôle de figuration à celui de réel prétendant pour une finale de conférence.

Cinquième à l’Ouest (29-17), les Rockets peuvent regarder cette histoire du passé avec le sourire. Pas sûr toutefois que Little Miss Sunshine n’apprécie la sortie médiatique de son ex-employeur, tandis qu’il se dit toujours prêt à rendre service chez quiconque serait intéressé de lui offrir une nouvelle chance.

Source texte : rockets.clutchfans.net | Source photo : Jacob Mason