Carlos Boozer pourrait échapper à l’Amnesty Clause

Le 23 janv. 2014 à 15:14 par David Carroz

Candidat à l’Amnesty Clause depuis des semaines mois années (depuis sa création en fait), Carlos Boozer devait voir les Bulls utiliser ce point du nouveau CBA contre lui cet été. En effet, avec la blessure de Rose et après le trade de Deng, les Bulls sont en reconstruction (ou réajustement, dixit Gar Forman) et se séparer de leur power forward leur permettrait une belle économie vis à vis du salary cap pour recruter de gros free agents. Mais après réflexion, la franchise de l’Illinois n’est plus aussi sûr de l’intérêt d’une telle manoeuvre.

Le problème? Rien n’assure la présence de gros poissons sur le marché cet été. Certes, Melo ou LeBron peuvent opt out leur dernière année de contrat et bouger où bon leur semble, mais cela n’est pas garanti. Dans ce cas, libérer Boozer de la sorte ne leur apporterait pas grand chose, car quoiqu’il en soit, ils devront verser $16,8 millions à leur ailier fort l’an prochain (ou du moins la différence entre cette somme et le salaire offert par la franchise qui le récupèrerait ensuite), l’Amnesty Clause effaçant un salaire pour le salary cap, mais pas l’argent dû au joueur. Sachant que Jerry Reinsdorf n’est pas du genre à dépenser ses sous pour rien, autant garder le joueur même si son apport (14,9 points et 8,5 rebonds, ses moins bonnes stats depuis sa saison rookie) ne vaut pas forcément son contrat. C’est toujours ça de pris. Comme en plus les Bulls n’ont plus à payer la luxury tax suite au trade de Deng, cela fait encore moins de sens de se séparer de Boozer.

Finalement, les fans du United Center pourront profiter encore une saison de plus de leur souffre douleur préféré, à moins que par un miracle le front office des Bulls réussisse à l’échanger contre un mars ou des cacahuètes. 

Source: Hoops Rumors

Source image couverture: Mike Ehrmann – Getty Images