Transition difficile : Les Kings peinent à trouver des automatismes

Dur dur d’être un King, sauf pour LeBron James, cette saison… Mike Malone, coach malgré lui de l’asile californien de Sacramento, en subit de plein fouet les extravagances et les caprices dans un manque de cohésion total, observant avec jalousie la montée en puissance des Suns de Phoenix. Peu aidé par les changements nombreux (les arrivées de Derrick Williams et de Rudy Gay notamment) qui ont animé le quotidien chahuté d’un début de saison calamiteux (10-20), les Kings n’arrivent toujours pas à concilier les caractères divers et variés qui constituent la beauté de leur groupe, si bien que Jason Thompson a littéralement vidé son sac ces derniers temps.

Entrant dans sa sixième saison au sein de la ligue, Jason Thompson semble comme échoué sur une île peuplée d’étranges individus et confesse les difficultés auxquelles il se trouve confronté aux côtés de ses partenaires d’infortune.

“Mec, ça été une année difficile”, explique l’enfant de Mount Laurel Township dans le New Jersey. “Selon moi, c’est une chose qui arrive comme tous les ans – nouveau coach, nouveau système, nouveaux joueurs. C’est très dur car habituellement les équipes et les joueurs les plus performants ont des membres qui jouent ensemble depuis longtemps et selon un même système. Chaque année, on m’utilise différemment.”

“Tous vos coéquipiers au fil des années vous donnent des conseils différents et vous disent comment fonctionnent telle ou telle franchise. Ça fait un paquet d’années que je suis dans cette équipe alors les rumeurs de transfert n’ont plus de secret pour moi. Si une franchise souhaite se débarrasser de vous, une autre vous veut. C’est bon de se sentir désiré. Vous ne contrôlez que ce que vous pouvez contrôler. Nous verrons comment ça va évoluer. Je donnerai le meilleur de moi-même quoi qu’il arrive.”

Effectivement, difficile d’être un King ces temps-ci mais DeMarcus Cousins n’y voit certainement pas d’inconvénient.

Source texte : Courier Times