Les Clippers aident les Nets à lancer leur saison

Le 13 déc. 2013 à 14:33 par Alexandre Martin

83 à 62 en faveur de Brooklyn ! C’est le score qu’on pouvait lire sur le tableau d’affichage du Barclay’s Center hier au bout de trois quarts-temps et la 4ème période ne fut qu’un long et assez ennuyeux Garbage Time pour finir sur une victoire des Nets (103-92). Pourtant leurs adversaires du soir étaient les Clippers du potentiel MVP Chris Paul et du potentiel Top 3 ailier fort, Blake Griffin. Une équipe qui, pour l’instant, tient la 4ème place de la terrible, et sans pitié, Conférence Ouest.

Une chose est sûre : Si les hommes de Doc Rivers jouent trop souvent comme la nuit dernière, ils n’auront certainement pas l’avantage du terrain en playoffs. Certainement pas ! Et vu l’irrégularité chronique de leurs performances à l’extérieur, on peut légitimement se demander quelles sont les réelles capacités de cette équipe une fois la saison régulière terminée. Car hier, à Brooklyn, entre une défense désorganisée, sans envie ou une attaque peu inspirée qui manque de systèmes et qui se repose beaucoup trop sur l’unique Chris Paul, ces Clippers ont vraiment montré un bien vilain visage. Ils ont shooté à 37%, rentrant seulement 26 paniers sur le match et n’offrant que 15 passes décisives en tout ! On aurait dit les Nets de la semaine dernière…

Des Nets qui, eux, vont un peu mieux. Ils viennent d’enchaîner 3 victoires d’affilée et se rapprochent du bilan à 40% qui pourrait être suffisant cette année pour aller en playoffs à l’Est… Le retour de Deron Williams fait beaucoup de bien à cette équipe. Le meneur All Star n’est pas encore redevenu celui qu’il était à Utah mais il apporte sa vitesse, sa vista, ses passes et ses points. La nuit dernière D-Will c’est : 15 points, 5 rebonds, 5 caviars et les chevilles de Chris Paul. C’est déjà pas mal et ça change totalement la physionomie de cette équipe de Brooklyn.
Une équipe qui est certainement aujourd’hui la plus lente de la ligue. On a souvent l’impression qu’elle joue en slow motion, elle ne joue que très rarement la contre attaque. C’est un style vraiment à part mais le talent est là ! Aux côtés de Williams, Brook Lopez reprend peu à peu un bon rythme (16 points et 7 rebonds) et Joe Johnson est toujours égal à lui-même : il peut scorer (21 points à 8/13). Il n’y a en fait que Kevin Garnett qui ne montre toujours aucun signe d’amélioration sur le parquet mais le Big Ticket est malgré tout très utile, il fait les fautes qu’il faut et il participe grandement au collectif naissant de ces Nets.

“Nous jouons bien en tant qu’équipe. Nous prenons du plaisir sur le parquet et c’est ça la différence.”   Deron Williams

Sur le banc, je ne sais pas si ça va durer mais le fait d’avoir Paul Pierce en 6ème homme est une option intéressante pour la second unit. En difficulté avec son shoot hier, comme depuis le début de saison, The Truth a tout de même apporté quelques points (10), des rebonds (7) et du “playmaking” avec 5 passes décisives. Du coup avec ce Paul Pierce associé à un Andray Blatche qui sait se montrer très dangereux offensivement (21 points et 9 rebonds), le banc des Nets peut dominer et faire très mal dans les deuxièmes quarts. C’est ce qui s’est passé face aux Clippers hier.

L’horizon de Jason Kidd s’éclaircit donc un peu. A lui et à ses joueurs de continuer à le dégager (l’horizon). Les matchs qui arrivent – à Detroit, face aux Sixers, aux Wizards et ensuite chez ces mêmes Sixers – doivent se traduire par des victoires pour ce Brooklyn version “slow motion” qu’il ne faut pas enterrer trop vite…

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Source : nydailynews


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