Dieu nous a écouté : Gilbert Arenas pense faire son come-back en NBA l’an prochain

Le 13 déc. 2013 à 12:31 par Bastien Fontanieu

Après avoir quitté la scène de la NBA dans l’ombre du côté de Memphis, un comble pour l’une des plus grandes bouches des années 2000, Gilbert Arenas pense s’entrainer plus dur que jamais afin d’effectuer un ultime comme back chez les pros. On n’en veut ! On n’en veut !

Des galères physiques à droite à gauche, dans faits-divers avec des flingues, un transfert à Orlando mal vécu, la porte de sortie dans le Tennessee : on pense davantage à la carrière d’un joueur de rotation intérieure de basse besogne plutôt qu’à un All Star multicolore et qui régnait sur la Ligue il y a encore 7 ans ! L’Agent Zéro s’est confié auprès de Bleacher Report afin de témoigner sa motivation actuelle, celle de pouvoir retrouver un contrat en NBA et ainsi finir sa carrière nettement plus dignement que ce qu’il nous a laissé jusqu’ici.

‘L’été prochain, je vais travailler extrêmement dur et essayer de rejoindre une équipe, essayer de réaliser mon come-back. Tout ce que je demande, c’est une opportunité de pouvoir leur montrer ce que je suis encore capable de faire. Vous savez, je suis un joueur, je bosse dur. Si je rejoins votre équipe, ou que je fais des essais pour votre équipe, vous savez que je vais tout donner. C’est ce que j’ai montré par le passé.’

Le seul petit soucis derrière cette belle vitrine pleine de promesses et d’optimisme, c’est la girouette qu’est devenue la perle de Washington, ce fabuleux scoreur qui nous offrait soirs après soirs des tirs cruciaux à nous faire sauter du canapé. En effet, Gilbert a souvent fait preuve d’immaturité et de non-professionnalisme quand le vent soufflait fort en sa direction, ainsi qu’une incapacité à montrer l’exemple dans son vestiaire : pas besoin de rappeler qu’il en était venu aux mains, et presque aux armes, avec Javaris Crittenton à l’époque. Pas tout à fait le genre de type qu’on a envie de voir gérer les relations entre coéquipiers dans une quête de titre. Du coup, pour contrer son casier judiciaire, Arenas demande une seule chose. Regardez ce qui se passait auparavant…

‘Si vous enlevez mes dernières années en NBA à partir de ma dernière à Washington, et que vous regardez ma carrière, tout ce que vous voyez c’est un énorme bosseur. J’allais m’entrainer trois à quatre fois par jours, pendant plusieurs heures, pour développer ma technique. Quand on perdait un match, et que je trouvais avoir mal joué, je prenais une balle et j’allais directement à la salle pour travailler encore plus dur : j’étais un fanatique de l’entraînement. J’ai juste réalisé quelques erreurs, et nous en faisons tous.’

Personnellement, je n’ai pas menacé mon boulanger avec un gun sur la tempe, mais en effet personne n’est parfait ! En espérant qu’une franchise suffisamment folle (du genre New… non rien) prenne le pari, pour retrouver l’un des joyaux de la NBA dans les années 2000.

Source : Bleacher Report