Le banc : dernière pièce du puzzle pour gagner un Titre dans l’Indiana ?

Le 23 oct. 2013 à 15:19 par Nathan

Les Pacers se sont arrêtés en Finales de Conférence l’année dernière, finales perdues au terme du Game 7 dans une série qui a montré qu’Indiana pouvait accrocher n’importe quelle franchise. On le sait, Indiana perpétue la tradition des franchises très équilibrées, avec un cinq polyvalent et rugueux, des intérieurs massifs, une grosse défense et un banc plus que fourni en role players totalement morts-de-faim. Mais voilà, Indiana et Frank Vogel n’ont pas atteint les Finales NBA et le Graal qu’ils attendaient. Or, cette année, ça va peut-être changer. Pourquoi ?

Parce que, selon les principaux concernés (et du coup, on va leur faire confiance), il manquait quelque chose aux Pacers l’année dernière ; un petit élément, petit dans la cause mais grand dans l’effet, celui qui fait la différence, sur un match ou sur une action, entre une équipe qui passe à l’étape supérieure et celle qui rentre à la maison siroter un lait-coco devant la télé.

Et cet élément, c’est le banc. Les Pacers ont été actifs uniquement dans ce secteur, en renforçant leurs remplaçants d’éléments remarquables comme Chris Copeland, C.J. Watson ou encore (et surtout) Luis Scola, qui a sorti un gros match hier soir. Par là, Indiana a très clairement envoyé un message à ses concurrents : les gars, on a trouvé le problème, on l’a résolu, attention on arrive. Frank Vogel ne s’y trompe pas :

” Je pense que, quand vous transférez un futur choix de draft au premier tour et deux joueurs pour récupérer Luis Scola, comme on l’a fait, ça envoie un message qui dit que ce n’est pas uniquement pour l’année prochaine que nous travaillons mais que c’est pour les deux prochaines années. L’année dernière, les attentes étaient très fortes, et ce n’est pas si différent cette année, à part que nous sommes plus grands et plus forts.”

Ajoutez quelques petits ricanements, entre le contentement et le sadisme, et vous obtenez l’état d’esprit d’Indiana, qui croit dur comme fer à ses chances de gagner ce dont tout basketteur rêve de gagner, avec sa nouvelle armada. Mais pour gagner un Titre, il faut aller en Finales. Pour aller en Finales, il faut gagner les Finales de Conférences. Et pour gagner les Finales de Conférences, il faudra sans doute passer sur l’équipe épouvantail de Miami, celle-là même qui est fortement sous-entendue dans la déclaration suivante de Roy Hibbert, qui compte encore une fois sur les joueurs du banc pour faire la différence :

“Pour tout vous dire, notre banc est meilleur que celui de l’an passé. Et ce n’est pas pour rabaisser les anciens joueurs du banc. Mais je pense clairement que les nouveaux sont meilleurs. Je crois que nous avons construit un groupe qui peut nous faire passer au niveau supérieur, celui où on gagne un Game 7.”

Faudrait être aveugle pour ne pas voir le message. Et pour ne pas voir la rancœur des Pacers contre le Heat. En tout cas, on ne cesse de le répéter : Indiana est sans aucun doute dans les principaux prétendants au Titre NBA cette année -cette année, plus que celle d’avant.

Mais, si le banc est donc plus fort, si l’équipe a les crocs, il reste quand même une interrogation majeure qui peut avoir d’énormes répercussions au cours de la saison ; d’autant plus majeure qu’elle concerne, précisément, le banc : où mettre Danny Granger par rapport à Lance Stephenson ? Frank Vogel, Larry Bird : il vous reste une décision à prendre, et pas la moindre.

Source : Yahoo!sports